Onla retrouve par paquets sur les plages, surtout en Bretagne, oĂč elle se dĂ©compose en masse et devient toxique. Car c’est bien sa dĂ©composition qui est dangereuse, puisqu’elle libĂšre du sulfure d’hydrogĂšne en pourrissant. La laitue de mer, en tant que telle, n’est donc pas toxique et au contraire, est trĂšs bonne pour la santĂ© !

Replay du lundi 12 avril 2021 Lundi 12 avril 2021 à 755 - Mis à jour le lundi 12 avril 2021 à 1202 Avec Lucie Corgne productrice dans le Morbihan Découvrez le travail de notre productrice Nous nous rendons dans le Morbihan ce matin rencontrer une personne atypique qui a décidé de s'orienter vers un métier auquel elle n'était pas destinée à la base. Lucie Corgne récolte des algues sur nos plages et les transforme. Elle a créé son entreprise et commercialise désormais ces produits de plusieurs façons.
\n\n \n \nalgue récoltée sur les plages de bretagne
ChristineLe Tennier, fondatrice de «Algues de Bretagne», le reconnaĂźt elle-mĂȘme: en France, la rĂ©colte des algues reste artisanale ce qui contraint parfois la dame –comble du paradoxe– Ă  importer sa laitue de mer! Car pas question, bien entendu, d’aller les recueillir lorsqu’elles se sont Ă©chouĂ©es sur les plages: une algue Ă  manger se ramasse encore Profite d’une sortie sur le littoral pour amĂ©liorer les connaissances sur le fonctionnement de l’écosystĂšme des hauts de plages, grĂące au programme Plages Vivantes ! Ton dĂ©fi consiste Ă  rĂ©aliser le protocole ALAMER pour Algues de la LAisse de MER, le premier protocole de suivi de la biodiversitĂ© dĂ©veloppĂ© dans ce cadre. La laisse de mer est une accumulation de dĂ©bris d’origine vĂ©gĂ©tale et animale, souvent mĂȘlĂ©e aux dĂ©bris liĂ©s aux activitĂ©s humaines, qui s’échouent sur le haut des plages avec les marĂ©es. Mais dans quelle mesure les espĂšces d’algues de la laisse de mer sont-elles diffĂ©rentes d’une plage Ă  l’autre et au cours des saisons ? ReflĂštent-elles la composition en algues des habitats marins Ă  proximitĂ© ? Pour tenter de rĂ©pondre Ă  ces questions, les chercheurs ont besoin de vos observations, c’est pourquoi ALAMER est proposĂ© Ă  l’échelle du littoral de la Manche et de l’Atlantique. Ce protocole a pour vocation d'amĂ©liorer les connaissances sur la structure et la composition en algues de la laisse de mer dans le temps et l’espace. Pour participer, nul besoin d’ĂȘtre un spĂ©cialiste ! Tous peuvent aller Ă  la dĂ©couverte de nos cĂŽtes et identifier une quarantaine d’espĂšces d’algues et de plantes marines de la laisse de mer grĂące Ă  la clĂ© d’identification mise Ă  disposition, en suivant les Ă©tapes dĂ©finies dans le protocole. Tu souhaites participer ? Alors relĂšve le dĂ©fi et rends-toi sur le nouveau site internet pour en savoir plus sur le programme et dĂ©couvrir les Ă©tapes du protocole ALAMER. Parmi les nouvelles fonctionnalitĂ©s, tu trouveras notamment une page avec la cartographie des structures relais proposant des sorties pour rĂ©aliser ce protocole. Il est Ă©galement dĂ©sormais possible de dĂ©poser des photos de ses observations et de demander l'aide des autres participants pour identifier ses algues. On compte sur toi ! Quelques mots sur le programme l’objectif de Plages Vivantes est de proposer Ă  tous les participants volontaires de suivre l’évolution de la biodiversitĂ© associĂ©e Ă  la laisse de mer, face aux changements globaux notamment climatique et locaux, en participant Ă  des protocoles de suivis scientifiques. En parcourant le littoral, les participants peuvent dĂ©couvrir la diversitĂ© de cet Ă©cosystĂšme, ĂȘtre sensibilisĂ©s au fonctionnement et Ă  ses enjeux de conservation, et aider Ă  l’amĂ©lioration des connaissances essentielles pour mieux prĂ©server le littoral. deInĂšs LĂ©raud & Pierre Van Hove (2019 - 163 pages) Pas moins de trois hommes et quarante animaux ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s morts sur les plages bretonnes. L’identitĂ© du tueur est un secret de polichinelle : les algues

Un comitĂ© rĂ©gional de suivi du Plan de lutte contre les algues vertes PLAV s’est tenu ce lundi 29 avril, Ă  Rennes. À l’ordre du jour de cette rĂ©union, co-prĂ©sidĂ©e par la PrĂ©fĂšte de la rĂ©gion Bretagne, MichĂšle Kirry, et le PrĂ©sident du Conseil rĂ©gional de Bretagne, LoĂŻg Chesnais-Girard, reprĂ©sentĂ© par Thierry Burlot, Vice-prĂ©sident Ă  l’environnement, l’eau, la biodiversitĂ© et le climat un Ă©tat des lieux des mesures dĂ©ployĂ©es sur les huit territoires concernĂ©s par le phĂ©nomĂšne et une prĂ©sentation des prĂ©visions d’échouages pour cette saison 2019, rĂ©alisĂ©es Ă  partir de rĂ©centes observations aĂ©riennes. Le plan de lutte contre la prolifĂ©ration des algues vertes vise Ă  faire disparaĂźtre le phĂ©nomĂšne des algues vertes en Bretagne. InitiĂ© en 2009 et s’inscrivant dans la durĂ©e, il comporte 3 volets, destinĂ©s Ă  rĂ©pondre aux enjeux sanitaires, environnementaux, Ă©conomiques et touristiques soulevĂ©s par les Ă©chouages d’algues sur les plages un volet prĂ©ventif, dĂ©diĂ© Ă  la rĂ©duction des fuites d'azote Ă  l'origine de la prolifĂ©ration des algues ; un volet curatif, axĂ© sur la sĂ©curitĂ© des personnes via le ramassage et traitement des algues Ă©chouĂ©es ; un volet dĂ©diĂ© Ă  l’amĂ©lioration de la connaissance du phĂ©nomĂšne. Dynamiques territoriales et initiatives localesDans la continuitĂ© d’un premier plan 2010-2015 qu’il a vocation Ă  amplifier, le second plan de lutte contre la prolifĂ©ration des algues vertes en Bretagne PLAV a Ă©tĂ© lancĂ© en 2017. Dans ce cadre, une dĂ©marche de contractualisation a de nouveau Ă©tĂ© initiĂ©e avec les acteurs des huit baies bretonnes concernĂ©es Baie de la Fresnaye, Baie de Saint-Brieuc, Lieue de GrĂšve, Baie de Locquirec, Anse de l’Horn-Guillec, Quillimadec-Alanan, Baie de Douarnenez, Baie de la ForĂȘt.Fruit d’une rĂ©flexion collective entre acteurs locaux et principaux financeurs État, Conseil rĂ©gional de Bretagne, Agence de l’eau, Conseils dĂ©partementaux des CĂŽtes d’Armor et du FinistĂšre, ces projets ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s avec, notamment, la volontĂ© d’accĂ©lĂ©rer l’évolution des pratiques agricoles en favorisant performance Ă©conomique et performance environnementale. SignĂ©s dans le courant de l’annĂ©e 2018, ces contrats tiennent compte des spĂ©cificitĂ©s de chacun des territoires et visent des objectifs de qualitĂ© de l’eau diffĂ©renciĂ©s, afin de lutter contre le phĂ©nomĂšne des algues vertes de façon ciblĂ©e et adaptĂ©e au contexte de chaque comitĂ© de suivi annuel a Ă©tĂ© l’occasion de mesurer la constante mobilisation de l’ensemble des acteurs du Plan État, Conseil rĂ©gional, Conseils dĂ©partementaux, Ă©lus locaux, reprĂ©sentants du monde agricole et des associations de protection de l’ complĂ©ment des aides directes aux agriculteurs, des initiatives, innovantes et alternatives,se dĂ©veloppent ainsi sur chaque territoire, dans une logique d’amĂ©lioration continue des modes d’intervention et dans une dynamique d’expĂ©rimentation territoriale articulant diffĂ©rentes chantiers collectifs dĂ©diĂ©s Ă  l’installation de couverts vĂ©gĂ©taux plus performants entre les cultures l’implantation d’un couvert hivernal prĂ©coce a un impact positif sur les fuites en nitrates dans le sol ont, par exemple, Ă©tĂ© mis en place dans les huit baies pour favoriser l’appropriation de cette technique vertueuse par les agriculteurs. Au cours de cette annĂ©e 2019, sont aussi prĂ©vues des actions de conseil Ă  destination d’agriculteurs prĂ©sentant les plus grandes marges de progrĂšs, afin de les accompagner dans l’évolution de leurs pratiques et systĂšmes de production. De mĂȘme, sur le territoire de la Fresnaye, une expĂ©rimentation de douze mois visant Ă  organiser la gestion collective des effluents agricoles a dĂ©butĂ©. À son issue, Ă  l’automne prochain, les conditions de son Ă©ventuel dĂ©ploiement seront prĂ©cisĂ©es, Ă  l’échelle des territoires algues vertes » voire de la volet foncier du PLAV est par ailleurs renforcĂ© avec la poursuite des partenariats entre, d’une part, le Conseil rĂ©gional et la SAFER pour faciliter les Ă©changes fonciers entre agriculteurs au moyen de mises en rĂ©serve des terres, et, d’autre part, entre l’État et le Conservatoire du littoral. Lors de ce comitĂ© de suivi, le Conservatoire du littoral a dĂ©taillĂ© sa dĂ©marche d’acquisition de surfaces agricoles et naturelles sur le trait cĂŽtier dans les baies touchĂ©es par les algues vertes. FinancĂ©e depuis plusieurs annĂ©es dans le cadre du PLAV, elle est menĂ©e en Ă©troite concertation avec la Chambre rĂ©gionale d’agriculture. Les objectifs affichĂ©s pour la pĂ©riode 2015-2018 ont Ă©tĂ© largement dĂ©passĂ©s et un nouveau contrat a Ă©tĂ© signĂ© pour trois ans entre l’État et le Conservatoire du littoral. Ce sont ainsi 172 ha qui sont devenus propriĂ©tĂ© du Conservatoire du littoral entre 2016 et 2018 grĂące cette animation. L’objectif pour la pĂ©riode 2019-2021 est de 293 ha. Les orientations de gestion des surfaces ainsi acquises sont dĂ©finies en lien avec la profession agricole, sans remettre en cause le principe d’usage agricole et l’équilibre Ă©conomique des exploitations en 2019 des dynamiques d’échouages trĂšs contrastĂ©es selon les baiesLe volume des Ă©chouages d’algues vertes sur les plages est extrĂȘmement variable d’une annĂ©e Ă  l’autre. Si les concentrations en nitrates constatĂ©es aux exutoires des fleuves cĂŽtiers, en diminution rĂ©guliĂšre, ont une influence, le phĂ©nomĂšne de prolifĂ©ration est aussi liĂ© Ă  d’autres facteurs - le stock d’algues prĂ©sent dans la lame d’eau Ă  la fin de l’automne ;- la dispersion liĂ©e aux tempĂȘtes hivernales ;- la luminositĂ© et la tempĂ©rature en fin d’ de l’observation du phĂ©nomĂšne, le Centre d’études et de valorisation des algues CEVA a livrĂ© son analyse pour le printemps 2019, Ă  partir d’observations, notamment aĂ©riennes, rĂ©alisĂ©es lors de la derniĂšre grande marĂ©e, le faible niveau d’échouages d’algues vertes constatĂ© en 2018, le printemps 2019 s’annonce trĂšs contrastĂ© prĂ©coces et importants dans certaines baies Saint-Brieuc, La ForĂȘt-Fouesnant, les Ă©chouages devraient ĂȘtre Ă  l’inverse moyens voire tardifs dans d’autres Lieue de GrĂšve notamment.L’hiver de ce dĂ©but d’annĂ©e 2019, plus lumineux et moins dispersif que la moyenne, est en effet de nature Ă  favoriser des Ă©chouages prĂ©coces. Mais ceux-ci semblent ne devoir se produire que lĂ  oĂč les stocks de fin d’automne Ă©taient mĂ©moire, seuls les dĂ©pĂŽts massifs d’algues prĂ©sentent un risque pour la santĂ© dans ce cas, les algues Ă©chouĂ©es et accumulĂ©es entrent en putrĂ©faction et peuvent libĂ©rer, en cas de manipulation ou de piĂ©tinement, des gaz dangereux, tel l’hydrogĂšne sulfurĂ©. Depuis 2010, les collectivitĂ©s locales ont donc l’obligation d’assurer un ramassage systĂ©matique des ulves Ă©chouĂ©es sur les plages, dans un dĂ©lai de 48h maximum, pour Ă©viter tout risque d’accumulation et donc de fermentation. Ces ramassages systĂ©matiques sont pris en charge Ă  100 % par le PLAV, qui couvre aussi 50 % des coĂ»ts de propos du Plan de lutte contre les algues vertes PLAVLe Plan de lutte contre les algues vertes PLAV est coordonnĂ© conjointement par la prĂ©fecture de rĂ©gion, le Conseil rĂ©gional, l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, les Conseils dĂ©partementaux du FinistĂšre et des CĂŽtes-d’Armor et les structures locales portant les projets de territoire. La Chambre d'agriculture rĂ©gionale de Bretagne et l’association “Eau et riviĂšres de Bretagne” sont Ă©galement membres du comitĂ© de pilotage. Le Creseb Centre de Ressources et d’Expertise Scientifique sur l’Eau en Bretagne en assure l'appui scientifique. Plus d’infos Contacts presse PrĂ©fecture de rĂ©gion BĂ©nĂ©dicte Villeroy de Galhau – 02 99 02 11 81 – RĂ©gion Bretagne Sylvain Le Duigou – 02 99 27 97 33 – presse

\n\n algue récoltée sur les plages de bretagne
Legoémon, ou varech, est récolté sur les cÎtes, notamment en Bretagne depuis trÚs longtemps pour en faire de l'engrais. Autrefois, il servait aussi à produire de la soude et de la potasse. Il existe plusieurs façon d'utiliser les algues comme engrais naturels pour l'usage agricole ou de jardinage . 1/- Ramassage à l'automne de
MédiathÚque Fiche média Les algues vertes en Bretagne
Dela Maison de l’Algue aux drĂŽles de « scoubidous » qui draguent la plage, on apprend que le goĂ©mon vaut ici de l’or ! C’est au printemps et l’étĂ© que la rĂ©colte vient animer le pittoresque village, snobant les flots touristiques. En lieu et place des charrettes historiques, tractĂ©es par des chevaux, des bateaux armĂ©s d’une tige articulĂ©e fouissent
87 0Loading... Immersions locales EngagĂ©es pour un tourisme responsable, les stations balnĂ©aires du littoral breton ont dĂ©ployĂ© des actions variĂ©es pour prĂ©server l’environnement et la biodiversitĂ© sur leur territoire. Retour en images sur des initiatives vertueuses qui allient bien-ĂȘtre en vacances et respect de l’écosystĂšme. Devenir incollable sur les algues de nos cĂŽtes Ă  Cancale Rendez-vous sur l’estran Ă  Cancale avec AnnaĂŻck, au pied de la Ferme Marine, pour en savoir plus sur les vertus culinaires et mĂ©dicinales des algues. Une heure de balade qui se conclut par la dĂ©gustation d’un dĂ©licieux tartare d’algues. Miam ! A Dinard, on interprĂšte les 4 saisons dans l’assiette Au restaurant Ombelle » Ă  Dinard, Ludivine et Alexandre proposent une carte composĂ©e au fil des saisons, valorisant le circuit court des producteurs qui les fournit et la fraĂźcheur des herbes aromatiques et lĂ©gumes de leur propre potager. Ce restaurant convivial reflĂšte leur vision d’une cuisine authentique et instinctive. Naviguer en eaux
 et Ports propres » Ă  Saint-Cast-Le Guildo Seule dĂ©marche de Gestion Environnementale des ports de plaisance Ă  l’échelle europĂ©enne, la certification Ports Propres » tĂ©moigne de la pertinence des actions mises en place par Saint-Cast-Le Guildo pour rĂ©duire l’impact de son activitĂ© portuaire. Erquy labellisĂ© Grand Site de France Paysages remarquables, faune prĂ©servĂ©e, flore foisonnante
 Le Grand Site Cap d’Erquy Cap FrĂ©hel abrite un patrimoine paysager, naturel, culturel exceptionnel grĂące Ă  un long travail de prĂ©servation et de valorisation. Ce qui lui vaut aujourd’hui le label Grand Site de France. APIcitĂ© pour les abeilles Ă  PlĂ©neuf-Val AndrĂ© EngagĂ©e dans la protection des abeilles et insectes pollinisateurs, PlĂ©neuf-Val-AndrĂ© a reçu le label APIcitĂ© en 2021. Un signal fort qui encourage la station Ă  multiplier les actions en ce sens animations scolaires, rucher pĂ©dagogique, crĂ©ation d’une association
. Explorer l’estran en famille Ă  Binic-Etables-sur-Mer Avec le Sac Marin, dĂ©couvrez l’estran et ses habitants oiseaux, crustacĂ©s, coquillages
 en toute autonomie. ÉlaborĂ© par l’Office du Tourisme de Binic-Étables-sur-Mer et un guide naturaliste, ce kit pĂ©dagogique contient tout le matĂ©riel nĂ©cessaire pour une sortie familiale Ă©puisette, seau, rĂ©glette, sel, loupe, horaires des marĂ©es et carnet d’exploration avec de nombreuses informations. De quoi devenir incollable sur cet Ă©cosystĂšme fragile et sur la nĂ©cessitĂ© de le prĂ©server. Des sorties Z’éco-Nature Ă  Saint-Quay-Portrieux Mieux connaĂźtre son environnement, c’est mieux le protĂ©ger. L’Office de tourisme de Saint-Quay-Portrieux propose ainsi des sorties Z’éco-Nature avec un guide naturaliste, qui mettent notamment en lumiĂšre les supers pouvoirs des petites bĂȘtes du bord de mer ou les trĂ©sors de la laisse de mer. Vis ma vie
 de garde du littoral Ă  Perros-Guirec ! En charge de l’animation et de la gestion du site naturel de Ploumanac’h, la Maison du Littoral de Perros-Guirec fait partager aux visiteurs le quotidien des gardes du littoral. Une façon ludique de montrer la nĂ©cessitĂ© de leur mission de protection du patrimoine. A TrĂ©beurden, on laisse tranquille la laisse de mer Accumulation par la mer de dĂ©bris naturels sur la plage, la laisse de mer joue un rĂŽle Ă©cologique dans la vie du littoral. Pour cette raison, TrĂ©beurden nettoie ses plages de maniĂšre raisonnĂ©e et sensibilise le public panneaux, sortie pĂ©dagogique Ă  ce sujet. A Locquirec, on trie plus et mieux ses dĂ©chets À l’image de nombreux acteurs touristiques Ă  Locquirec, le Camping Municipal du Fond de la Baie se mobilise pour amĂ©liorer le tri sĂ©lectif et la gestion de ses dĂ©chets au quotidien. Ouvert Ă  l’annĂ©e, il sensibilise aussi ses clients Ă  l’importance de cette pratique. Visite Ă  la voile Ă  Plougasnou Embarquez sur le vieux grĂ©ement Amzer’zo On a le temps » en Breton pour dĂ©couvrir la Baie de Morlaix depuis la mer. Une navigation douce, conviviale et respectueuse de l’environnement qui vous fera voguer de Roscoff Ă  Plougasnou en passant par la rade de Morlaix. A Carantec, on prend soin des arbres NichĂ© au cƓur d’une forĂȘt centenaire prĂšs de Carantec, l’Écopark de PenzĂ© mĂšne une gestion responsable de ce site de 12 hectares. Chaque saison, les parcours accrobranches sont notamment dĂ©placĂ©s pour ne pas blesser » les arbres et les laisser grandir librement. Au menu du jour Ă  Roscoff dĂ©marche Ă©co-responsable À Roscoff, le CafĂ© Ty Pierre participe depuis 2019 Ă  une dĂ©marche environnementale d’excellence menĂ©e par l’ADEME Agence de la transition Ă©cologique. Les bonnes pratiques mises en place achats, eau, dĂ©chets
 doivent servir de rĂ©fĂ©rentiel Ă  un futur Écolabel EuropĂ©en Restaurateurs ». Sensibiliser en pleine nature Ă  Plouescat A proximitĂ© de Plouescat, la Maison des Dunes de Keremma propose des animations ludiques et pĂ©dagogiques comme Coquillages et laisse de mer ». Une sortie familiale qui fait dĂ©couvrir les trĂ©sors de l’estran et les bonnes pratiques pour le prĂ©server. A Plouguerneau, on joue au gardien de phare Louer la maison des gardiens du phare de l’üle Vierge, au large de Plouguerneau, est dĂ©sormais possible ! Une occasion hors du commun de vivre au cƓur des Ă©lĂ©ments marins, seul ou Ă  plusieurs dans cet Ă©co-gĂźte d’exception qui peut accueillir 9 personnes. Faire la fĂȘte de maniĂšre responsable Ă  LandĂ©da À LandĂ©da, l’engagement est festif ! Tous les Ă©vĂšnements organisĂ©s et co-organisĂ©s par la commune se font sous le signe d’une gestion plus responsable en sensibilisant Ă  la rĂ©duction de dĂ©chets comme aux mobilitĂ©s douces. Pour les fĂȘtes maritimes Abers 2022 », produits locaux, vaisselle rĂ©utilisable, compost, toilettes sĂšches, navettes collectives, viennent en appui du village DĂ©veloppement Durable. Eduquer pour protĂ©ger Ă  Camaret-sur-Mer Camaret-sur-Mer sensibilise le public aux rĂšgles Ă  respecter ne pas prĂ©lever ou dĂ©grader les roches, dĂ©truire la flore ou la faune, faire du feu, camper
 au sein de la RĂ©serve afin de prĂ©server les richesses gĂ©ologiques et biologiques qui ont conduit au classement du site. Crozon-Morgat Espace Remarquable de Bretagne La RĂ©serve naturelle rĂ©gionale des sites gĂ©ologiques de la presqu’üle de Crozon, compte 27 sites exceptionnels par leur patrimoine et leur biodiversitĂ©. CrĂ©e en 2013 par la RĂ©gion Bretagne, cet espace protĂ©gĂ© est labellisĂ© Espace Remarquable de Bretagne. Cueillette responsable des algues au Guilvinec WakamĂ©, chondrus crispus et salicorne sont les algues de nos rivages. Les reconnaĂźtre pour les cuisiner, c’est tout un art ! Scarlette Le Corre, spĂ©cialiste des algues, anime des ateliers au Guilvinec pour s’initier Ă  cette cueillette respectueuse de l’environnement. Eaux de baignade surveillĂ©es Ă  BĂ©nodet Depuis 10 ans, BĂ©nodet suit de prĂšs la qualitĂ© des eaux de baignade de ses 4 plages avec un double objectif respecter l’environnement et garantir la sĂ©curitĂ© sanitaire des usagers. En Ă©tĂ©, les analyses d’eau sont quotidiennes et leurs rĂ©sultats affichĂ©s en toute transparence. Plage sans tabac Ă  Fouesnant-les GlĂ©nan En 2016, Cap-Coz fut la 1Ăšre plage labellisĂ©e sans tabac » dans le FinistĂšre. Une initiative qui s’inscrit dans la volontĂ© de Fouesnant-les-GlĂ©nan de prĂ©server son environnement un seul mĂ©got peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau mais aussi de renforcer la prĂ©vention en matiĂšre de santĂ© publique. Depuis, d’autres destinations bretonnes en ont fait de mĂȘme ! NĂ©vez – Port Manec’h cohĂ©rence et complĂ©mentaritĂ© des solutions La protection du littoral est une prioritĂ© pour NĂ©vez – Port Manec’h. Plusieurs plages ont ainsi bĂ©nĂ©ficiĂ© de ganivelles pour maintenir le cordon dunaire, d’un plan de gestion des algues et de bacs Ă  marĂ©e pour collecter les dĂ©chets ramenĂ©s par les courants. A MoĂ«lan-sur -Mer, on joue collectif pour nettoyer les plages PrĂ©serv’Action Terre & Littoral est une association qui agit pour la prĂ©servation de l’environnement naturel dans le FinistĂšre et encourage l’engagement citoyen. Elle organise notamment des sessions de nettoyage des plages sur la commune de MoĂ«lan-sur -Mer. On hisse le Pavillon Bleu Ă  Clohars-CarnoĂ«t Depuis 2009, toutes les plages de Clohars-CarnoĂ«t arborent le Pavillon Bleu. Un label qui rĂ©compense la qualitĂ© des eaux de baignade mais aussi la gestion Ă©co-responsable du littoral et les actions menĂ©es pour le prĂ©server bacs Ă  marĂ©e, nettoyage des plages
. Montrer la voie Ă  Carnac EngagĂ©e dans une dĂ©marche globale d’éducation et de sensibilisation Ă  la prĂ©servation de son environnement, Carnac offre une eau de baignade irrĂ©prochable label Pavillon Bleu pour deux plages mais aussi des zones non-fumeur » et des bacs Ă  marĂ©e sur toutes ses plages. Valoriser la navigation Ă©co-responsable Ă  Arzon Au dĂ©part de Port du Crouesty Ă  Arzon, cabotez dans le Golfe du Morbihan avec Avel Plaisance. LabellisĂ©e Valeurs Parc Naturel RĂ©gional du Golfe du Morbihan », cette sortie fait le lien entre la pratique de la voile et la dĂ©couverte du patrimoine maritime du Golfe. A Damgan, on teste les algues comestibles Chevelure de sirĂšne, dulse poivrĂ©e, laitue de mer
 Vous saurez presque tout sur les algues comestibles aprĂšs cette balade sur l’estran de la pointe du Lenn Ă  Damgan. MĂ©lanie Chouan, guide nature, vous apprendra Ă  les reconnaĂźtre, les rĂ©colter et les cuisiner. Passionnant ! On consacre la moule de Bouchot Ă  PĂ©nestin ConstituĂ©s d’alignements de pieux, les parcs Ă  bouchots de PĂ©nestin produisent des moules de grande qualitĂ© grĂące Ă  la puretĂ© des eaux de la Vilaine. Un mode de culture unique qui vaut Ă  la moule de Bouchot son inscription au Patrimoine Culturel ImmatĂ©riel français. AlguesRĂ©coltĂ©es Sur Les Plages De Bretagne Solution. RĂ©ponses mises Ă  jour et vĂ©rifiĂ©es pour le niveau CodyCross Saisons Groupe 79. Solution. Algues rĂ©coltĂ©es sur les plages de Bretagne Solution . V A R E C H. Faire La TĂȘte. Se Dit D'un Sourire ContractĂ© . CodyCross Saisons Groupe 79. Toutes les rĂ©ponses Ă  CodyCross Saisons . DĂ©finition Du nĂ©olithique Ă  nos jours. Dans le monde
 Les macro-algues sont exploitĂ©es dĂšs le nĂ©olithique. Et pour cause en pĂ©riode de vache maigre, ces ressources littorales semblent inĂ©puisables, ramenĂ©es jour aprĂšs jour sur les plages au rythme des marĂ©es. AprĂšs analyse des cendres des foyers de ces premiĂšres populations, nous avons la preuve que les algues Ă©taient utilisĂ©es comme combustible, pratique d’ailleurs encore rĂ©pandue au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle sur nos cĂŽtes. Si l’on pense souvent aux populations asiatiques quand il s’agit de consommer des algues, nous parlons en revanche moins de leur utilisation par des populations du nord de l’Europe, grĂące Ă  des habitudes qu’ont gardĂ©es certaines populations dans l’antiquitĂ© des Saga islandaises mentionnent que le söl Palmaria palmata, ou Dulse Ă©tait embarquĂ© Ă  bord de bateaux vikings. De la mĂȘme maniĂšre, on sait que cette algue a Ă©tĂ© vendue comme aliment sur les marchĂ©s Ă©cossais jusqu’au XIXĂšme siĂšcle. Pierre Arzel et Olivier Barbaroux mentionnent dans leur ouvrage Les algues », La Vie latine de GuĂ©nolĂ© » qui dĂ©crivait que l’abbĂ© de Landevenneg, durant une retraite sur un rocher, ne se nourrissait que de petits poissons et d’herbes marines. Ces deux auteurs Ă©voquent la Duilisg », consommĂ©e Ă  cette Ă©poque en Irlande, appelĂ©e dulse en Angleterre et tellesk en breton le fameux söl des Islandais. Dans les pays celtiques
 Notamment en Irlande et en Bretagne, le Chondrus crispus appelĂ© pioka en breton, ou encore Irish moss mousse d’Irlande » est depuis trĂšs longtemps utilisĂ© comme texturant dans les flans, les soupes ou ragouts Philippe Argouarch, ABP Agence Bretagne Presse – Il est Ă©galement intĂ©ressant de se pencher sur des extraits du Pen Ts’ao chinois, recueil d’ouvrages de mĂ©decine chinoise, alimentĂ© au fil des Ăąges, qui mentionnent les algues. Dans un chapitre rĂ©digĂ© par Sze Teu en 600 av J-C il est d’ailleurs possible de lire certaines algues sont les seuls mets dignes d’un roi » Sze Teu, le secret des algues » – Leclerc V., Floc’h Au Japon, la nori du genre Porphyra, petite algue rouge toujours utilisĂ©e dans la fabrication des sushis, vĂ©ritable produit de luxe, servait Ă  payer l’impĂŽt Ă  l’empereur au IVĂšme siĂšcle. D’autres pratiques sont remontĂ©es jusqu’à nous, et notamment celle de l’utilisation dans l’alimentation du bĂ©tail. Les noms vernaculaires des algues en disent d’ailleurs long 1994 – Swine tare en NorvĂšge, signifie goĂ©mon Ă  cochon et dĂ©signe l’Ascophyllum nodosum. – Bezin saout en Breton, signifie goĂ©mon Ă  vache et dĂ©signe Palmaria palmata. 
Et les algues en Bretagne. Le goĂ©mon, bezhin en breton, nom donnĂ© aux algues rouge, verte ou brune, devint rapidement une source de richesse. Trois catĂ©gories se distinguent rapidement, faisant intervenir diffĂ©rentes mĂ©thodes de collectes pour diffĂ©rents usages finaux les algues d’épave bezhin torr, les algues de rive bezhin du ou bezhin troc’h et les algues de fond. On retrouve d’ailleurs cette mĂȘme classification aujourd’hui, pour appliquer les spĂ©cificitĂ©s rĂ©glementaires et juridiques, que voici Algues Ă©paves ou bezhin torr. Le goĂ©mon d’épave pouvait gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre librement ramassĂ©, et ce toute l’annĂ©e. En Bretagne comme dans de nombreux endroits du monde on a donc utilisĂ© ces algues aprĂšs les avoir sĂ©chĂ©es Ă  l’air ambiants pour enrichir le fourrage en hiver par exemple, ou bien mĂ©langĂ©es et transformĂ©es en combustible. L’utilisation de certaines espĂšces pour amender les terres est Ă©galement devenue une pratique largement rĂ©pandue Ă  partir du XVIe siĂšcle. Leur qualitĂ© Ă©tait en revanche moindre par rapport aux algues de rives, directement cueillies Ă  la faucille UniversitĂ© du temps libre du Tregor, 2007. Algues de rive ou bezhin troc’h. Il est tout Ă  fait probable que l’on doive la richesse de la ceinture dorĂ©e de Bretagne Nord, connue comme Ă©tant une zone particuliĂšrement propice Ă  la cuture maraichĂšre, Ă  l’épandage rĂ©gulier du goĂ©mon gĂ©nĂ©ralement des fucus ou des ascophyllum. Le ramassage de ces algues est d’ailleurs rapidement rĂ©glementĂ© au regard de l’engouement qu’elles suscitent. Algues de fond. En Bretagne le XVIIIĂšme siĂšcle est une pĂ©riode au cours de laquelle s’opĂšre un tournant particulier on dĂ©couvre que de la soude on peut isoler l’iode, matiĂšre Ă  forte valeur ajoutĂ©e et vendue au domaine pharmaceutique. C’est en FinistĂšre Nord, dans le pays du LĂ©on, entre la baie de Morlaix et la rade de Brest, que l’activitĂ© goĂ©moniĂšre se dĂ©veloppe de façon la plus importante, faisant de la Bretagne la premiĂšre rĂ©gion productrice d’algues de France depuis le XIXe siĂšcle. Algues en Bretagne – Four Ă  goĂ©mon, FinistĂšre nord, M. Tredan, 2021 En 2011, 90% de la production française vient de Bretagne, essentiellement du FinistĂšre, soit 71 000 tonnes. Dont 65 000 sont rĂ©coltĂ©es en mer par trente-cinq navires goĂ©moniers; et 6000 sont rĂ©coltĂ©es Ă  la main Bretagne Culture Innovation, 2012. RĂ©colter les algues ? Mais pourquoi faire ? Pour leur propriĂ©tĂ©s texturantes. Nous avons dĂ©jĂ  tous mangĂ© des algues
 TrĂšs certainement sans le savoir ! Dans les mousses, les confitures, les crĂšmes glacĂ©es, les mayonnaises, le yaourt, les soupes ou encore les sauces
 Et plus prĂ©cisĂ©ment des alginates extraites d’algues brunes, des carraghĂ©nanes et des agars extraites des algues rouges, qui se cachent respectivement derriĂšres les appellations E401, E407 et E406. Ces substances visqueuses et texturantes sont en effet trĂšs demandĂ©es par le secteur de l’agroalimentaire. Pour une utilisation dans l’alimentation. L’Asie est le seul continent oĂč l’algue est Ă  ce point considĂ©rĂ©e comme un aliment Ă  part entiĂšre. En salades, dans les soupes, comme condiment ou snacking, elle s’insĂšre dans la cuisine traditionnelle. Les Japonais en consomment entre 1,5 et 2,5 kg poids sec par personne et par an Q. Le Bras et al, 2015. Ailleurs dans le monde nous en sommes moins, voire peu, friand malgrĂ© la diaspora asiatique et l’intĂ©rĂȘt grandissant pour leur cuisine, l’algue ne constitue toujours pas un ingrĂ©dient de premier choix, malgrĂ© des valeurs nutritionnelles intĂ©ressantes. La voie du complĂ©ment alimentaire reprĂ©sente donc pour l’instant un dĂ©bouchĂ© plus sĂ»r. En effet, riches en fibres et stĂ©rols, elles permettraient de rĂ©duire le cholestĂ©rol plasmatique. Par ailleurs, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que les polysaccharides sulfatĂ©s qu’elles contiennent ont des actions antitumorales et immunostimulantes. Les alginates permettent Ă©galement de chĂ©later les mĂ©taux lourds. De plus, les populations souffrant souvent de carence en iode peuvent trouver dans les algues une source intĂ©ressante de ce composĂ©. Enfin, les pigments et polyphĂ©nols sont des antioxydants connus et sont prĂ©sents dans les algues J. Person et al., 2010. Pour le secteur agricole. Comme Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, les algues ont longtemps Ă©tĂ© utilisĂ©es comme engrais. Elles permettent en effet d’accroitre la capacitĂ© de rĂ©tention d’eau des sols et d’apporter des minĂ©raux. Aujourd’hui, elles sont transformĂ©es pour entrer dans la composition de support de culture, engrais liquides ou solides. Des extractions plus fines des molĂ©cules d’intĂ©rĂȘts sont Ă©galement rĂ©alisĂ©es les polysaccharides sulfatĂ©s, les nutriments ou les hydrates de carbone, rentrent dans la composition de produits biostimulants, de biocontrĂŽles, ou phytosanitaires. Les composĂ©s d’intĂ©rĂȘts peuvent stimuler les dĂ©fenses naturelles des plantes, permettant ainsi de limiter les doses ou les frĂ©quences des traitements, ou encore servir d’adjuvants naturels. En nutrition animale, les algues peuvent intervenir comme complĂ©ments alimentaires, pour leurs propriĂ©tĂ©s Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment antioxydants, immunostimulants, 
. Des recherches sont en cours afin de mieux comprendre les mĂ©canismes d’action de ces organismes vivants. Il ne faut pas oublier l’aquaculture, et ses besoins en fourrage » ; En effet, des productions comme celle de l’ormeau par exemple, nĂ©cessite une grande quantitĂ© d’algue 100 tonnes d’algues fraiches pour 1 tonne produite J. Person et al., 2010. Pour la cosmĂ©tique. C’est l’un des secteurs qui donne Ă  l’algue le plus de valeur ajoutĂ©e. En plus de leurs propriĂ©tĂ©s texturantes, les algues sont une source d’ingrĂ©dients actifs. On peut ainsi extraire des oligo- alginates des phycocolloĂŻdes, aux vertus anti-pollution, anti-Ă©ruption cutanĂ©e, anti-acnĂ© et antivieillissement. Les fucoĂŻdanes polysaccharides sulfatĂ©s, rĂ©duisent le vieillissement de la peau et favorisent la croissance capillaire. Pour la santĂ©. Les alginates, pour leur texture visqueuse, sont trĂšs utilisĂ©es comme antiacides pour soulager les brulures d’estomac, et interviennent dans le traitement des plaies compresses hĂ©mostatiques, pansements hydrocolloĂŻdes aprĂšs une brulure
. Les agars sont utilisĂ©s dans les agents gonflants, les laxatifs ou comprimĂ©s anticoagulants. Les carraghĂ©nanes sont utilisĂ©s comme antitumoraux, antiviraux, antis coagulants, et en immunomodulation. De nombreuses recherches sont actuellement menĂ©es sur les propriĂ©tĂ©s anticancĂ©reuses ou antitumorales, ainsi que sur leur pouvoir d’anti-adhĂ©sion bactĂ©rienne, voire bactĂ©ricide ou antiviral. Comme matĂ©riaux biosourcĂ©s. On ne le sait pas toujours, mais les compresses hĂ©mostatiques, que l’on retrouve dans toutes les pharmacies et les hĂŽpitaux, sont fabriquĂ©es grĂące aux fils d’alginate de calcium, obtenus par des procĂ©dĂ©s de filage humides J. Person et al., 2010. On retrouve Ă©galement des alginates dans les colles, ciments, mortiers, ou cĂ©ramiques. Des papiers d’art ou papiers dĂ©coratifs sont dĂ©jĂ  fabriquĂ©s Ă  partir de pĂąte de bois et de fibres d’algues. Il est envisageable Ă©galement de rĂ©aliser du carton avec ce matĂ©riau. Plus rĂ©cemment, des rĂ©sultats trĂšs concluants ont Ă©tĂ© obtenus avec des dĂ©chets industriels d’algues brunes issus de l’industrie des colloĂŻdes. L’entreprise Algopack basĂ©e Ă  Saint Malo, est Ă  la pointe de cette technologie et est en mesure de proposer deux types de matĂ©riaux l’Algopack 100% algues et l’Algoblend 50% plastique, 50% algues. Des clĂ©s USB, des lunettes, des jouets de plages et autres objets biodĂ©gradables sont dĂ©jĂ  commercialisĂ© Comme bioĂ©nergies. Ce secteur est Ă©videmment trĂšs allĂ©chant avec la rarĂ©faction des Ă©nergies fossiles, de nombreuses questions demeurent autour des biocarburants obtenus Ă  partir de grandes cultures aura-t-on assez de terres arables ?. Ainsi, une biomasse prĂ©sente naturellement en abondance, et parfois en surabondance algues vertes, sargasses
 a de quoi faire rĂȘver les industriels. Cependant les algues contiennent peu de lipides, qui les rendent inadaptĂ©es pour une production de biodiesel. On pourrait cependant extraire de l’huile d’algues riches en polyphĂ©nols, comme les algues brunes, par des procĂ©dĂ©s de pyrolyse. Pour les algues riches en polysaccharides, soit la majoritĂ© des grandes algues, il est possible d’imaginer des processus de fermentation pour la production de bio-alcools ou de biomĂ©thanes. Nous n’en sommes qu’au stade de la recherche pour ces aspects. En l’état actuel des choses, rien n’indique que ces mĂ©thodes seraient rentables Ă©conomiquement. Aujourd’hui, la piste la plus intĂ©ressante semble ĂȘtre celle du biogaz. En effet, la dĂ©gradation anaĂ©robie des macro-algues Ă©met de grandes quantitĂ©s de gaz. Avec le dĂ©veloppement de plateformes off-shore, on pourrait rĂȘver de voir demain le biogaz des algues converti en bioĂ©lectricitĂ© pour faire fonctionner ces infrastructures J. Person et al., 2010. Pays producteur La production des algues dans le monde. Le rapport FAO 2020 rapporte que La production mondiale de macroalgues marines, ou algues marines, a plus que triplĂ©, passant de 10,6 millions de tonnes en 2000 Ă  32,4 millions de tonnes en 2018. Algues en Bretagne – production d’algues dans le monde – Source Le fait que la production ait connu un tel bond en Ă  peine plus de vingt ans s’explique notamment par le dĂ©veloppement rapide du marchĂ© des carraghĂ©nanes texturants alimentaires. L’IndonĂ©sie fait figure de pays pilote en la matiĂšre elle affichait un passage de 4 millions de tonnes en 2010 Ă  plus de 11 millions de tonnes en 2015 et 2016, et se situait toujours Ă  un niveau similaire en 2017 et 2018. Mais n’oublions pas que les algues lĂ©gumes », consacrĂ©es Ă  l’alimentation humaine telles qu’Undaria pinnatifida, Porphyra spp. ou Caulerpa spp sont trĂšs consommĂ©es en Asie de l’Est et du Sud Est. Leur production est en constante augmentation. Comme Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, le Japon, la Chine et la RĂ©publique de CorĂ©e sont parmi les plus grands consommateurs d’algue alimentaire. Cette pratique, Ă  la fois trĂšs populaire et ancienne, puisque remontant au IVĂšme siĂšcle, a nĂ©cessitĂ© le dĂ©veloppement de l’algoculture, Ă  la fois pour faire face Ă  l’augmentation de la consommation dans ces pays, mais Ă©galement pour satisfaire les besoins dans les rĂ©gions du monde oĂč cette pratique alimentaire s’est essaimĂ©e, notamment grĂące Ă  l’émigration de ces populations. Ces soixante derniĂšres annĂ©es, la demande s’est donc considĂ©rablement accrue. La production des algues en Europe. L’Europe contribue trĂšs peu Ă  la production mondiale 2016. Alors que 90% de la demande mondiale en algue est satisfaite par l’algoculture, cette tendance est largement inversĂ©e au seul niveau europĂ©en. Ainsi, sur les 230 000 tonnes exploitĂ©es par le vieux continent, hors algues d’échouage, plus de 98% sont des algues sauvages collectĂ©es. Etats des lieux des algues en Bretagne. La France, qui occupe la seconde place des pays exploitants en Europe et le dixiĂšme rang mondial, utilise environ 71 000 tonnes par an, issues en grande majoritĂ© des eaux cĂŽtiĂšres bretonnes, dont – Entre 65 000 et 70 000 tonnes d’algues brunes, obtenues essentiellement par pĂȘche embarquĂ©e, grĂące Ă  des bateaux Ă©quipĂ©s de scoubidous ou de peignes norvĂ©giens, et de maniĂšre plus anecdotique grĂące Ă  l’algoculture 1% – 1 500 tonnes d’algues rouges rĂ©coltĂ©es manuellement en pĂȘche Ă  pied – Entre 110 et 300 tonnes d’algues cultivĂ©es, toutes espĂšces confondues 2016 A ces 71 000 tonnes, il faut ajouter quelques milliers de tonnes d’algues d’échouage, rĂ©coltĂ©es grĂące Ă  des tracteurs agricoles ou des rĂ©colteuses spĂ©cialisĂ©es dont – 15 000 tonnes de Solieria cordalis – Plusieurs centaines de tonnes d’algues vertes, exploitĂ©es trĂšs majoritairement par l’entreprise Olmix. Les particularitĂ©s bretonnes sont en effet trĂšs propices Ă  une telle richesse 2 730 km de cĂŽtes, des tempĂ©ratures stables de l’eau oscillant entre 8 et 18°C, des cĂŽtes rocheuses idĂ©ales pour que les algues s’y cramponnent » et un fort marnage, gĂ©nĂ©rateur de diversitĂ© par un brassage des nutriments et une alternance naturelle entre haute et basse mer. 700 espĂšces d’algues y cohabitent donc, soit 3% de la diversitĂ© mondiale. Les diffĂ©rentes formes de sourcing. Algues en Bretagne – Les diffĂ©rentes formes de sourcing d’algues sauvages, Dr Anne Sophie Burlot Algues de fond. Le peigne norvĂ©gien a longtemps Ă©tĂ© une technique plĂ©biscitĂ©e pour la rĂ©colte des algues brunes, type laminaire. Cet outil de 1,5 m de large environ et de 300kg drague le fond marin et arrache les algues de leur substrat. Algues en Bretagne – Dessin illustrant la technique de pĂȘche utilisĂ©e par les goĂ©moniers, avec un peigne norvĂ©gien – Les impacts sur le retournement des blocs rocheux, ainsi que le bruit associĂ©, ont conduit les goĂ©moniers Ă  adopter de plus en plus frĂ©quemment une autre technique celle du scoubidou. Ce dernier est un crochet en acier, suspendu a un bras hydraulique. Par un mouvement de rotation, il s’enroule autour des laminaires et les arrache, pour les ramener Ă  la surface. Algues en Bretagne – Dessin illustrant la technique de pĂȘche utlisĂ©e par les goĂ©moniers, avec un scoubidou – 35 licences pour 35 bateaux sont distribuĂ©es pour la rĂ©colte. Les algues sont gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©es pour l’extraction d’hydro-colloĂŻdes. Entre 60 et 70 000 T/an sont rĂ©coltĂ©es par an, sur la pĂ©riode autorisĂ©e de mai Ă  octobre. A raison de 45 € la tonne environ, le chiffre d’affaire de cette activitĂ© oscille entre 1,7 et 2,7 millions d’euros. Algues de rive. La rĂ©colte des algues de rive Ă  visĂ©e professionnelle est encadrĂ©e par une licence dĂ©livrĂ©e par le comitĂ© des pĂȘches. Plus de 70 entreprises ont recours Ă  cette pratique, pour une commercialisation majoritairement en direct, en Ă©picerie fine ou en restauration. Ces entreprises emploient environ 130 rĂ©coltants d’algues rĂ©guliers, et des saisonniers dont le nombre est limitĂ© Ă  420. Afin de prĂ©server la ressource, des bonnes pratiques » ont Ă©tĂ© Ă©dictĂ©es. On parle notamment de toujours laisser le crampon sur le rocher ce qui implique une rĂ©colte au couteau ou aux ciseaux de prĂ©fĂ©rence, ne pas tout rĂ©colter au mĂȘme endroit mais au contraire laisser des individus en place pour la reproduction, ne pas dĂ©placer les rochers, et ne pas rĂ©colter Ă  proximitĂ© de sources de pollution. Des pĂ©riodes de rĂ©coltes sont Ă©galement Ă  respecter pour chaque espĂšce RĂ©colte des algues de rive – Guide de bonnes pratiques, disponible ici . Ces pratiques de rĂ©colte Ă  pied ont l’avantage de permettre Ă  un plus large public de se familiariser avec les algues, et d’en apprendre les usages. Il va sans dire que chacun doit respecter le milieu et les techniques de rĂ©colte afin de prĂ©server la ressource. Algues Ă©paves. Cette catĂ©gorie d’algue intĂ©resse peu les professionnels pour plusieurs raisons Les algues sont dĂ©crochĂ©es et donc potentiellement dĂ©gradĂ©es aprĂšs un sĂ©jour entre deux eaux Elles sont pleines de sables Elles peuvent ĂȘtre mĂ©langĂ©es Ă  d’autres espĂšces et il est trĂšs difficile de faire le tri. L’entreprise Olmix a pourtant rĂ©ussi Ă  tirer avantage de cette ressource disponible et gratuite et ramasse des centaines de tonnes chaque annĂ©e sur l’estran, en pĂ©riode d’échouage. Tracteur amphibie, prototype utilisĂ© par l’entreprise Olmix pour le ramassage et l’exploitation des algues Ă©paves – Olmix Algues en Bretagne – Tracteur amphibie, prototype utilisĂ© par l’entreprise Olmix pour le ramassage et l’exploitation des algues Ă©paves – Olmix Algues de culture. L’algoculture dĂ©signe la culture en masse d’algues. On peut y avoir recours aussi bien pour les macros que les micros-algues. Elle fait partie de l’aquaculture et est rĂ©glementĂ©e au niveau français, europĂ©en et international. Culture sur filiĂšre. Cette technique est trĂšs utilisĂ©e pour les grandes espĂšces, essentiellement d’algues brunes. Il est nĂ©cessaire de rĂ©colter au prĂ©alable des algues dans le milieu naturel et de les emmener en Ă©closerie. Elles y sont stressĂ©es afin de les pousser Ă  produire des spores qui sont rĂ©cupĂ©rĂ©es et cultivĂ©es en ballons ou en photo biorĂ©acteurs, jusqu’à atteindre le stade de sporophyte ou gamĂ©tophyte. Enfin, des cordelettes sont plongĂ©es dans le ballon ou le photo biorĂ©acteur pour que les nouveaux individus puissent s’y fixer. Les cordelettes ainsi ensemencĂ©es sont enroulĂ©es autour de plus grosses cordes, ancrĂ©es au fond de la mer et soutenues par des bouĂ©es. Ces bouĂ©es peuvent ĂȘtre immergĂ©es pour limiter l’effet visuel et une gĂȘne Ă©ventuelle des bateaux figure ci-aprĂšs, ou Ă©mergĂ©es. Algues en Bretagne – Descriptiopn de la filiĂšre subflotante utilisĂ©e pour la culture des laminaires – Source Les algues sont rĂ©coltĂ©es en remontant les fils. En Bretagne, c’est l’entreprise Algolesko qui s’est lancĂ©e dans l’aventure Il faut noter Ă©galement que la lĂ©gislation française n’autorise aucun produit fertilisant ou phytosanitaire sur ce type de cultures. Les algues ne peuvent compter que sur les nutriments naturellement prĂ©sents dans le milieu. Il est particuliĂšrement intĂ©ressant d’installer ces cultures dans des zones eutrophisĂ©es par exemple, afin que les algues puissent capter le phosphore et l’azote en excĂšs. Un contrĂŽle de la qualitĂ© de l’eau doit cependant ĂȘtre rĂ©alisĂ© avant chaque implantation. Culture multi trophique intĂ©grĂ©e. Pour pallier un Ă©ventuel manque de nutriments, des solutions existent la culture MTI Multi Trophique IntĂ©grĂ©e pourrait ĂȘtre comparĂ©e au principe de cultures associĂ©es » Ă  terre. Mais ici il s’agit d’associer des activitĂ©s dĂ©jĂ  bien connues, comme la conchyliculture ou l’élevage de poisson par exemple, Ă  la culture d’algue. Les dĂ©chets des uns nourrissent les autres, qui en Ă©change amĂ©liorent la qualitĂ© sanitaire de l’eau. L’ensemble permet de rĂ©crĂ©er un Ă©quilibre, proche de ce que l’on peut trouver dans les rĂ©cifs naturels. Si cette technique est dĂ©jĂ  explorĂ©e dans certains pays, comme le Mexique ou la NorvĂšge, elle commence tout juste sur nos cĂŽtes. Culture off-shore. Une autre voie d’association les cultures en parcs Ă©oliens. Si la France finit par dĂ©velopper ce genre de projet, les zones qui seront créées seront soumises Ă  une rĂ©glementation particuliĂšre en matiĂšre de pĂȘche et de navigation, et frĂ©quentĂ©es rĂ©guliĂšrement par des professionnels pour la maintenance. Les points d’accroches sous-marins seront nombreux et permettront d’y installer du matĂ©riel de culture. En mer du nord, des expĂ©rimentations ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© menĂ©es. Algues en Bretagne – Croquis issu du Livre Turquoise, et al. 2010, reproduit avec la permission de BH Buck, AWI Bremerhaven, Allemagne Culture en marais. Les zones de marais salĂ©s sont un milieu propice pour certaines espĂšces d’algues. Les algues vertes filamenteuses types Chaetomorphes, CladophoracĂ©es, Enteromorphes ou les UlavacĂ©es Ulva sp., Monostroma spp, s’y trouvent naturellement. Certains marais Ă  l’abandon pourraient donc parfaitement convenir pour l’activitĂ© d’algoculteur. D’autant plus que des effets positifs sur la faune et la flore ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© remarquĂ©s dans le cadre de tests les marais, nettoyĂ©s puis entretenus, redeviennent un lieu de vie pour de nombreuses espĂšces, jusque-lĂ  dĂ©rangĂ©es par l’envasement. Cultures en bassins. Une solution pour s’affranchir en partie des contraintes naturelles et contrĂŽler la production pourrait ĂȘtre la culture en bassin. Directement sur la cĂŽte ou plus dans les terres pour limiter les conflits d’usages, des entreprises ont dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ© ce concept. L’eau est renouvelĂ©e par le cycle naturel des marĂ©es. Les algues sont lavĂ©es, sĂ©chĂ©es Ă  basse tempĂ©rature puis broyĂ©es. L’une des principales algues cultivĂ©es est l’Ulva sp. A Saint Pol de LĂ©on, Jean-François Jacob convertit actuellement deux hectares de serres horticoles en bassins de production. Il espĂšre y produire des macro-algues brunes et des crevettes en circuit fermĂ© Algues vertes en Bretagne tous co-responsables ! C’est quoi les algues vertes ? Les phĂ©nomĂšnes de prolifĂ©ration d’algues sont provoquĂ©s par une combinaison de facteurs la tempĂ©rature, l’ensoleillement et une quantitĂ© importante de nitrates, dont se nourrissent les algues eutrophisation. On connait depuis plusieurs annĂ©es le phĂ©nomĂšne des marĂ©es vertes, touchant plus particuliĂšrement les cĂŽtes nord bretonnes. Les marĂ©es vertes. Le phĂ©nomĂšne appelĂ© marĂ©e verte, consistant en l’échouage de plusieurs tonnes d’algues vertes, est dĂ©pendant de la prolifĂ©ration Ă©voquĂ©e Ă  l’instant et des conditions de gĂ©omorphologies et courantologies particuliĂšres. Les baies avec un fond de couleur claire, en pente douce et agitĂ©es de courants faibles sont des lieux trĂšs favorables. La premiĂšre marĂ©e verte a Ă©tĂ© observĂ©e en 1971, dans la baie de Saint Michel en GrĂšve 22. En s’échouant en tas, les algues pourrissent, Ă©mettant un gaz toxique l’hydrogĂšne sulfurĂ© H2S. C’est Ă  ce dernier que l’on doit l’odeur caractĂ©ristique d’Ɠuf pourri qui plane sur les plages en Ă©tĂ©. L’odeur dĂ©sagrĂ©able n’est qu’anecdotique au regard des effets induis par une exposition importante Ă  ce gaz. L’INRS Institut national de recherche et de sĂ©curitĂ© pour la prĂ©vention des accidents du travail et des maladies professionnelles dĂ©taille les consĂ©quences d’une toxicitĂ© aigĂŒe soit les effets nocifs rĂ©sultant de l’exposition Ă  une seule forte dose ou d’une seule exposition sur l’Homme comme suit ‱ A 100 ppm3 une irritation des muqueuses oculaires et respiratoires se traduisant par une conjonctivite, une rhinite, voire un ƓdĂšme pulmonaire retardĂ©. Ces manifestations peuvent s’accompagner de cĂ©phalĂ©e, nausĂ©e, sialorrhĂ©e Ă©coulement de salive et perte de connaissance brĂšve. ‱ A partir de 500 ppm une rapide perte de connaissance est suivie d’un coma parfois convulsif, accompagnĂ© de troubles respiratoires, d’un ƓdĂšme pulmonaire, de trouble du rythme cardiaque, de modification tensorielle. Si l’exposition n’est pas interrompue, la mort survient rapidement. ‱ Aux concentrations supĂ©rieures Ă  1000 ppm la mort survient en quelques minutes. On peut se retrouver confrontĂ© Ă  de telles concentration au milieu de tas d’algue, notamment en marchant sur des poches de gaz. En 2009, l’Etat français reconnait les risques sanitaires liĂ©s aux Ă©manations du sulfure d’hydrogĂšne. Cette affaire qui relĂšve de la santĂ© publique est un dossier complexe dont hĂ©ritent les communes du bord de mer. Elles sont dans l’obligation de ramasser les algues Ă©chouĂ©es sur les plages dans un dĂ©lai de 36h, sous peine de devoir les fermer. Quoi qu’il en soit, il est formellement dĂ©conseillĂ© de marcher sur des tas d’algues vertes Ă©chouĂ©es ou de les remuer. Les algues vertes ne constituant pas une pollution en tant que telle et n’est absolument pas dangereuse du moment qu’elle reste fraiche ; c’est bien le gaz qui se dĂ©gage hydrogĂšne sulfurĂ©, qui peut provoquer des intoxications. En cas de symptĂŽmes, s’éloigner rapidement de la zone d’émanation du gaz et contacter un medecin. Retrouvez d’autres informations sur les algues dans cette excellente vidĂ©o des 5 Minutes Bretonnes. Bibliographie. De A Ă  B ADEBIOTECH. Compte rendu COLLOQUE ALGUES ET FILIERES DU FUTUR » », 2010. ANGER Emilie. L’encadrement juridique relatif Ă  l’exploitation des algues ». MĂ©moire de stage de fin d’étude master 2 Juriste Conseil des CollectivitĂ©s territoriales. Dans le cadre du projet FAR LITTORALG », 2015, 90p. Arzel Pierre. L’exploitation des algues en Bretagne. In Études rurales, n°133-134. 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algue récoltée sur les plages de bretagne