RĂ©siliationde l'assurance auto en cas de vente du vĂ©hicule. En ce qui concerne la rĂ©siliation d’assurance auto suite Ă  une vente, vous pouvez la demander avant l’échĂ©ance principale du contrat d’assurance automobile. C’est l’objet de l’article L. 121-11 du Code des assurances. Ces modalitĂ©s sont Ă©galement valables en cas de
Librairie Subrogation ; C. assur., art. L. 121-12 ; Paiement de l’indemnitĂ© d’assurance par l’assureur ; Preuve du paiement en application du contrat d’assurance ; Cour d’appel preuve non apportĂ©e car paiements effectuĂ©s soit en vertu d'un protocole d'accord, soit en exĂ©cution d’une dĂ©cision de justice ; Cassation absence de distinction, par la loi, selon que l'assureur a payĂ© l'indemnitĂ© de sa propre initiative, ou qu'il l'a payĂ©e en vertu d'un accord transactionnel ou en exĂ©cution d'une dĂ©cision de justice Montant de la subrogation ; Subrogation dans la mesure de ce qui a Ă©tĂ© payĂ© et dans la limite de la crĂ©ance dĂ©tenue par l'assurĂ© contre le responsable ; Partage de responsabilitĂ© entre l’assurĂ© et le responsable ; Coefficient de partage de responsabilitĂ© ; Assiette ; IndemnitĂ© versĂ©e par l’assureur Ă  son assurĂ© non ; Montant des dommages subis par l’assurĂ© oui IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE À LIRE L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous
lasubrogation lĂ©gale dĂ©coule du principe indemnitaire d’ordre public de l’article 121-1 du code des assurances, qui s’oppose Ă  ce que le contrat d’assurance puisse ĂȘtre une source d’enrichissement par l’assurĂ© lĂ©sĂ© dans la mesure oĂč il pourrait rĂ©clamer son indemnisation Ă  la fois Ă  son assureur de dommage, en exĂ©cution du contrat, et Ă  l’auteur Mardi 10 novembre 2020 Article de MaĂźtre StĂ©phane CHOISEZ, AssociĂ© fondateur La reconnaissance de la cession de droit entre assurĂ© et assureurs par les juridictions signe-t-elle la fin de la subrogation en assurance ? La chambre commerciale de la Cour de cassation du 21 octobre 2020 n° se montre bien prudente sur cette problĂ©matique. Certains arrĂȘts suscitent, Ă  peine publiĂ©s, une sorte d’emballement et se voient affubler d’un caractĂšre rĂ©volutionnaire » qui pourrait laisser penser que la Cour de cassation a rebattu les cartes du droit des assurances, sans prĂ©venir quiconque. Tel est notamment le cas d’un arrĂȘt de la chambre commerciale de la Cour de cassation du 21 octobre 2020 n° publiĂ© au Bulletin, qui pose qu’ Ă  bon droit » une cour d’appel a retenu qu’il Ă©tait loisible Ă  la sociĂ©tĂ© L’OrĂ©al de consentir Ă  la sociĂ©tĂ© Chubb la cession de ses droits et actions nĂ©s des dommages qui ont donnĂ© lieu Ă  l’application de la garantie de l’assureur », permettant le recours de l’assureur contre le responsable. L’arrĂȘt du 21 octobre 2020 s’est rĂ©pandu chez les praticiens de l’assurance, aurĂ©olĂ© de la rĂ©putation d’une dĂ©cision bouleversant le droit des assurances, et renvoyant la subrogation lĂ©gale, et mĂȘme la subrogation conventionnelle, aux oubliettes de l’histoire du droit. Mais est-ce aussi certain ? Une rĂ©ponse nĂ©gative s’impose en effet nous ne sommes pas en prĂ©sence d’une rĂ©volution, mais tout au plus d’une Ă©volution limitĂ©e. Les faits Reprenons les faits de l’espĂšce, classiques. La sociĂ©tĂ© L’OrĂ©al, assurĂ©e chez Chubb contre le risque d’avaries et les pertes subies par des marchandises transportĂ©es, a conclu un contrat de commission de transport avec la sociĂ©tĂ© Gefco pour l’acheminement en France de ses marchandises. Gefco va, le 29 juin 2010, sous-traiter le transport de produits cosmĂ©tiques Ă  la sociĂ©tĂ© Transports Catroux assurĂ©e chez Allianz, voiturier qui va, selon lettre de voiture du 30 juin 2010, prendre en charge les marchandises afin de les acheminer Ă  Villeneuve d’Ascq. Le chauffeur, en cours de transport, laissera seuls le camion et sa remorque sur un parking, dans l’attente d’un second chauffeur supposĂ© prendre en charge la remorque. La remorque disparaĂźtra au cours de la nuit, et sera retrouvĂ©e vide, dĂ©lestĂ©e de son chargement. Chubb et la sociĂ©tĂ© L’OrĂ©al organiseront alors une cession de droits au profit de Chubb, qui assignera en responsabilitĂ© les sociĂ©tĂ©s Transports Catroux et Gefco, outre Allianz. S’engagera, sur la partie assurantielle du dossier un dĂ©bat oĂč Gefco opposera Ă  la sociĂ©tĂ© Chubb que, aux termes de l’article alinĂ©a 1er du Code des assurances, si on pouvait Ă©carter une subrogation lĂ©gale au profit d’une subrogation conventionnelle, une cession des droits ne pouvait ĂȘtre envisagĂ©e, puisque l’introduction de cet article dans le Code Ă©tait motivĂ©e par la volontĂ© du lĂ©gislateur de mettre un terme Ă  la pratique antĂ©rieure des cessions de droit, jugĂ©e dangereuse pour les assurĂ©s ». Cet argument sera rejetĂ© en premiĂšre instance. La cour d’appel de Versailles, le 5 fĂ©vrier 2019, validera le principe mĂȘme de la cession des droits au profit de l’assureur Chubb. La Cour de cassation, dans son arrĂȘt du 21 octobre 2020, si elle retient le principe de la validitĂ© de la cession de droits entre un assureur et son assurĂ©, va casser toutefois l’arrĂȘt de la cour d’appel sur la question de la responsabilitĂ© prĂ©sumĂ©e du voiturier. A priori, l’arrĂȘt est publiĂ© au Bulletin, signe de son importance, et sa gĂ©nĂ©ralitĂ© pourrait laisser supposer que, par le mĂ©canisme de cession des droits, la subrogation lĂ©gale et conventionnelle serait amenĂ©e Ă  disparaĂźtre
 C’est certainement l’erreur Ă  ne pas commettre, tant on sait que la Cour de cassation est attentive Ă  dĂ©fendre le mĂ©canisme mĂȘme de la subrogation lĂ©gale et conventionnelle, nourrissant un contentieux toujours plus fourni. Une pratique encadrĂ©e Reprenons le texte de l’article alinĂ©a 1er du Code des assurances L’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© d’assurance est subrogĂ©, jusqu’à concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l’assurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l’assureur. L’assureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa responsabilitĂ© envers l’assurĂ©, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l’assurĂ©, s’opĂ©rer en faveur de l’assureur. Par dĂ©rogation aux dispositions prĂ©cĂ©dentes, l’assureur n’a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliĂ©s en ligne directe, prĂ©posĂ©s, employĂ©s, ouvriers ou domestiques, et gĂ©nĂ©ralement toute personne vivant habituellement au foyer de l’assurĂ©, sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes. » Notons tout d’abord que si la subrogation n’est pas une crĂ©ation propre du Code des assurances et figure dans le Code civil aussi bien sous la forme de subrogation lĂ©gale article 1346 du Code civil mais encore conventionnelle article 1346-1 du Code civil, son rĂ©gime est bien celui d’un texte de droit spĂ©cial. Ainsi, d’entrĂ©e, l’article du Code des assurances organise une subrogation encadrĂ©e, limitĂ©e au paiement de l’assureur alinĂ©a 1er, avec une possibilitĂ© de dĂ©charge en cas de faute de l’assurĂ© rendant la subrogation impossible alinĂ©a 2 et limitant le pĂ©rimĂštre du recours de l’assureur subrogĂ© alinĂ©a 3. Cette nĂ©cessitĂ© d’encadrer – dans le domaine de l’assurance – un mĂ©canisme dĂ©jĂ  existant s’explique par une volontĂ© lĂ©gislative tendant Ă  rĂ©tablir une forme d’égalitĂ© entre assureur et assurĂ©, afin que l’assureur ne puisse, au regard de sa situation de fortune, abuser de cette subrogation en sa faveur. Toutefois, cette volontĂ© d’encadrer ce rĂ©gime de droit spĂ©cial est curieusement contrebalancĂ©e par le fait que le texte de l’article du Code des assurances n’est pas d’ordre public, mais simplement supplĂ©tif au sens de l’article du Code des assurances. Or, si ce texte est supplĂ©tif, pourquoi dĂ©s lors ne pas s’autoriser Ă  invoquer la cession de droits, ou plus prĂ©cisĂ©ment la cession daction des articles 1689 et suivants du Code civil ? En effet, l’avantage de la cession de droit pour l’assureur est qu’elle permet damĂ©nager contractuellement l’ampleur du recours, par exemple en permettant Ă  l’assureur d’agir contre le tiers responsable avant mĂȘme d’avoir payĂ© l’assurĂ©, lui-mĂȘme privĂ© du droit de recourir voir sur ces notions le comparatif issu du traitĂ© de Droit des assurances » de M. Chagny et L. Perdrix, Ed. Lextenso dĂ©cembre 2018 n° 633. Cette utilisation de la cession de droits, en lieu et place de la subrogation, avait originellement Ă©tĂ© validĂ©e par la chambre civile le 3 fĂ©vrier 1885 et 5 aoĂ»t 1885 DP, 1886, 1, 173. La loi de 1930 va modifier la donne, inscrivant le rĂ©gime de droit spĂ©cial de la subrogation dans le Code des assurances, tout en maintenant son caractĂšre non impĂ©ratif, ce qui amĂšnera la Cour de cassation Ă  poser dans un arrĂȘt de principe du 5 mars 1945 Grands ArrĂȘts de Droit des assurances » n° 21, observations J. Berr et H. Groutel que lorsque l’assureur entend exercer les droits de l’assurĂ©, il doit nĂ©cessairement agir par la voie du recours subrogatoire de l’article du Code des assurances » M. Chagny et L. Perdrix op. citĂ©. Les Ă©claircissements de la Cour de cassation La jurisprudence de la Cour de cassation n’a eu dĂšs lors de cesse d’aller chercher les dĂ©tails de ce rĂ©gime, poussant toujours plus loin le sens du dĂ©tail voir par exemple sur la diffĂ©rence subtile entre un assureur qui prouve en premiĂšre instance un paiement Ă  son assurĂ© – pas de subrogation – jusqu’à ce qu’il prouve en appel que son paiement Ă  son assurĂ© est exercĂ© en vertu du contrat d’assurance – subrogation – Civ. 2e du 13 septembre 2018 n° De mĂȘme, amenant le texte lĂ©gal dans ses retranchements, la Cour de cassation rappellera que le recours de l’assureur, qui paie par erreur son assurĂ© ne dĂ©coule dĂšs lors pas de l’exĂ©cution du contrat, et ne peut donc ĂȘtre subrogatoire contre le responsable, mais que ce recours existe et sera nĂ©anmoins fondĂ© sur l’enrichissement sans cause Civ. 3e du 21 mars 2019 n° Cette construction subtile d’un rĂ©gime global – ce qui explique d’ailleurs la frĂ©quence des actions combinĂ©es de recours d’assureurs utilisant la subrogation lĂ©gale et la subrogation conventionnelle pour doubler » cette premiĂšre – autour du mĂ©canisme de la subrogation en droit des assurances est-elle alors mis Ă  bas par l’arrĂȘt du 21 octobre 2020 ? Car s’il est possible d’utiliser la cession de droits, au nom du caractĂšre supplĂ©tif de l’article du Code des assurances, alors toute cette construction lĂ©gale et jurisprudentielle de plusieurs dĂ©cennies est-elle vouĂ©e Ă  ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme obsolĂšte ? La portĂ©e limitĂ©e de l’arrĂȘt du 21 octobre 2020 En rĂ©alitĂ©, plusieurs Ă©lĂ©ments plaident pour n’accorder qu’une portĂ©e juridique limitĂ©e Ă  cette dĂ©cision du 21 octobre 2020, dont le rĂ©sultat paraĂźt surtout ĂȘtre la consĂ©quence des rĂšgles particuliĂšres mais Ă©galement des usages spĂ©cifiques de la matiĂšre transport. Sur le simple plan de l’organisation judiciaire, il est Ă  noter d’ailleurs que ce n’est pas la premiĂšre chambre civile, en charge du contentieux de l’assurance, qui a rendu cet arrĂȘt. Imaginer qu’une Ă©volution aussi majeure et radicale du droit des assurances ne vienne pas de la chambre en charge du contentieux de l’assurance paraĂźt illusoire. Car c’est bien la position de la chambre commerciale qui est ici exprimĂ©e, pas celle de la Cour de cassation en son ensemble, et certainement pas celle de la premiĂšre chambre. Et si demain la premiĂšre chambre maintenait son analyse classique, faisant de la subrogation lĂ©gale ou conventionnelle le pilier du recours de l’assureur, c’est sans doute via une chambre mixte, ou une assemblĂ©e plĂ©niĂšre que se rĂ©soudrait la question centrale de la place de la cession de droit au regard de la subrogation lĂ©gale du Code des assurances. DĂ©s lors, comment expliquer cette dĂ©cision ? Et ce alors mĂȘme que dans son pourvoi Gefco prenait soin de rappeler que la crĂ©ation de l’article du Code des assurances Ă©tait la consĂ©quence de la volontĂ© du lĂ©gislateur de mettre un terme Ă  la pratique antĂ©rieure des cessions de droit, jugĂ©e dangereuse pour les assurĂ©s ». Une premiĂšre explication tient sans doute Ă  la prudence dont la chambre commerciale Ă  combinĂ© cession et jeu de l’assurance, en indiquant expressĂ©ment qu’il Ă©tait loisible Ă  la sociĂ©tĂ© L’OrĂ©al de consentir Ă  la sociĂ©tĂ© Chubb la cession de ses droits et actions nĂ©s des dommages qui ont donnĂ© lieu Ă  l’application de la garantie de l’assureur ». La cession de droit n’avait pas Ă©tĂ© utilisĂ©e ici pour spolier l’assurĂ© – par exemple en ne le payant pas grĂące Ă  une habile clause de l’acte de cession – mais au regard du jeu de la garantie d’assurance elle-mĂȘme ce qui entraĂźne une subrogation lĂ©gale mais passons
. L’explication tient peut-ĂȘtre Ă©galement Ă  cette qualitĂ© d’assurĂ©, ici assumĂ©e par la sociĂ©tĂ© L’OrĂ©al, dont le poids Ă©conomique est largement supĂ©rieur Ă  celui de son assureur, intervenant dans une matiĂšre trĂšs particuliĂšre – le droit des transports, qui est notoirement une chausse-trappe juridique permanente s’articulant sur des rĂšgles archaĂŻques – on pense Ă  la prescription d’un an de l’article du Code de commerce, si brĂšve qu’il est d’usage d’y dĂ©roger conventionnellement afin dĂ©viter des tombereaux de contentieux inutiles. DĂšs lors, la cession de droits, loin de lĂ©ser l’assurĂ© ici, s’apparente plutĂŽt Ă  un transfert de risques au profit de l’assureur, l’amenant Ă  assumer les charges et risques du procĂšs Ă  venir, avec toutes ses contraintes. Nous assistons peut-ĂȘtre Ă  une Ă©volution sur le recours Ă  la notion de cession de droit dans une matiĂšre spĂ©cifique, le droit du transport, ou Ă©ventuellement au regard d’assurĂ©s relevant des grands comptes, bien plus aptes Ă©conomiquement Ă  se dĂ©fendre et Ă  ne pas accepter un transfert de risques en faveur de l’assureur sans paiement prĂ©alable, ou si faible qu’il en serait frauduleux. Mais prĂ©tendre que cet unique arrĂȘt va bouleverser l’ensemble de la matiĂšre est une approche sans issue. Une Ă©volution, qui plus est en devenir, ne fait pas une rĂ©volution.
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Larticle L. 121-2 du Code des assurances prĂ©voit la couverture, par l’assureur de responsabilitĂ© ci-vile, des dommages causĂ©s par des personnes dont l’assurĂ© est civilement responsable en vertu de l’article 1384 du Code civil, quelles que soient la
La subrogation est un mĂ©canisme de premiĂšre importance en droit des assurances, permettant Ă  l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© de se retourner contre le responsable du dommage. Les rĂšgles gĂ©nĂ©rales relatives Ă  la subrogation sont prĂ©vues par les articles 1249 et suivants du Code civil. La subrogation peut ĂȘtre lĂ©gale ou conventionnelle. Selon l’article 1249 du Code civil, la subrogation est lĂ©gale ou conventionnelle. Les conditions de la subrogation conventionnelle sont posĂ©es par l’article 1250 du code civil. Les hypothĂšses d’une subrogation lĂ©gale sont quant Ă  elles prĂ©vues par l’article 1251 du code civil. Une quittance subrogative doit satisfaire certaines conditions. Il est d’usage en matiĂšre d’assurance d’établir une quittance destinĂ©e Ă  subroger l’assureurqui a payĂ© l’indemnitĂ© dans les droits du bĂ©nĂ©ficiaire de cette indemnitĂ©. Toutefois, cet acte devra respecter les prescriptions de l’article 1250 du code civil. Il faudra notamment qu’il puisse ĂȘtre prouvĂ© que la subrogation a Ă©tĂ© faite en mĂȘme temps que le paiement ou antĂ©rieurement Ă  celui-ci En ce sens notamment Civ. 2Ăšme, 8 fĂ©vrier 2006, n° 04-18379, Com. 21 fĂ©vrier 2012, n° 11-11145. En toute hypothĂšse, une subrogation conventionnelle sera le plus souvent superflue, compte tenu des dispositions de l’article L 121-12 du code des assurances. Selon celui-ci, l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© d’assurance, est subrogĂ©, jusqu’à concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l’assurĂ© contre les tiers qui par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l’assureur ». Cette disposition introduit donc un mĂ©canisme de subrogation lĂ©gale au profit de l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ©. L’assureur Ă©ventuellement bĂ©nĂ©ficiaire d’une subrogation conventionnelle pourra donc Ă©galement se prĂ©valoir de la subrogation lĂ©gale prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances. Dans l’hypothĂšse d’une assurance de chose, l’assureur sera subrogĂ© dans les droits de son assurĂ©. Dans l’hypothĂšse d’une assurance de responsabilitĂ©, l’assureur sera subrogĂ© dans les droits de la victime, Ă©galement bĂ©nĂ©ficiaire de l’indemnitĂ©. NĂ©anmoins, si le mĂ©canisme de la subrogation lĂ©gale joue automatiquement, il n’en demeure pas moins soumis Ă  certaines conditions. Il ne peut y avoir de subrogation lĂ©gale qu’en cas de paiement. La subrogation lĂ©gale suppose l’existence d’un paiement effectuĂ© par l’assureur. Il s’agit d’une Ă©vidence, cependant rappelĂ©e en 2010 par la Cour de cassation Civ. 3Ăšme, 4 novembre 2010, n°09-70235. Comme cela a Ă©tĂ© jugĂ©, il ne peut y avoir de subrogation lĂ©gale que si l’assureur a payĂ© en vertu d’une obligation de garantie En ce sens notamment Civ. 2Ăšme, 5 juillet 2006, n° 05-11729. Le paiement effectuĂ© Ă  titre commercial, et non en application du contrat d’assurance ne donnera pas lieu au bĂ©nĂ©fice de la subrogation prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances. PrĂ©cisons que l’exigence d’un paiement effectuĂ© au titre d’une obligation de garantie n’existe pas pour la subrogation conventionnelle En ce sens notamment Com. 16 juin 2009, n° 07-16840. Dans le cadre d’une procĂ©dure, celui qui sollicite le bĂ©nĂ©fice de la subrogation lĂ©gale, devra produire le contrat d’assurance au titre duquel il a effectuĂ© son paiement, ce pour justifier du fait que l’indemnitĂ© Ă©tait contractuellement due. Toutefois, il est des hypothĂšses oĂč il est accordĂ© Ă  un assureur non subrogĂ© les mĂȘmes droits que s’il Ă©tait subrogĂ©. Ainsi, en 2009 il a Ă©tĂ© jugĂ© comme suit par la Cour de cassation dĂ©s lors que l’assignation en rĂ©fĂ©rĂ© des constructeurs par l’assureur dommages-ouvrage, avant le paiement par celui-ci de l’indemnitĂ© d’assurance, avait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e avant l’expiration du dĂ©lai de garantie dĂ©cennale, et que l’assignation au fond, suivie d’un paiement en cours d’instance, avait Ă©tĂ© signifiĂ©e moins de dix ans aprĂšs l’ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, la cour d’appel en a exactement dĂ©duit que l’action de l’assureur dommages ouvrage, subrogĂ© dans les droits du maĂźtre d’ouvrage avant que le juge statue au fond, Ă©tait recevable » Civ. 3Ăšme, 4 juin 2009, n° 07-18960. La jurisprudence prĂ©citĂ©e a Ă©tĂ© confirmĂ©e Ă  plusieurs reprises, et notamment par un arrĂȘt du 28 avril 2011, dans lequel la Cour de cassation statuait comme suit Qu’en statuant ainsi, alors qu’une partie assignĂ©e en justice est en droit d’appeler une autre en garantie des condamnations qui pourraient ĂȘtre prononcĂ©es contre elle, une telle action ne supposant pas que l’appelant en garantie ait dĂ©jĂ  indemnisĂ© le demandeur initial, qu’une assignation en rĂ©fĂ©rĂ© qui tend Ă  rendre commune une expertise ordonnĂ©e par une prĂ©cĂ©dente dĂ©cision constitue une citation en justice interrompant la prescription au profit de celui qui l’a diligentĂ©e, et qu’est recevable l’action engagĂ©e par l’assureur avant l’expiration du dĂ©lai de forclusion dĂ©cennale, bien qu’il n’ait pas eu au moment de la dĂ©livrance de son assignation la qualitĂ© de subrogĂ© dans les droits de son assurĂ©, dĂšs lors qu’il a payĂ© l’indemnitĂ© due Ă  ce dernier avant que le juge du fond n’ait statuĂ©, la cour d’appel a violĂ© les textes susvisĂ©s » Civ. 3Ăšme, 28 avril 2011, n°10-16269, dans le mĂȘme sens Civ. 3Ăšme, 21 septembre 2011, n° 10-20543. La subrogation in futurum. L’assureur dommages ouvrage qui n’a pas payĂ© peut donc se prĂ©valoir du bĂ©nĂ©fice de la subrogation si il a assignĂ© dans le dĂ©lai pendant lequel la responsabilitĂ© des personnes qu’il vise dans son acte peut ĂȘtre recherchĂ©e et si il verse l’indemnitĂ© d’assurance avant que le juge ne statue au fond. Pour dĂ©signer cela, certains ont parlĂ© de subrogation in futurum. En toute hypothĂšse, la subrogation, qu’elle soit lĂ©gale ou conventionnelle, ne jouera que pour ce qui a Ă©tĂ© l’objet du paiement effectuĂ© par l’assureur. Il n’y aura subrogation que pour les dommages indemnisĂ©s et Ă  hauteur de l’indemnitĂ© versĂ©e. Ce n’est qu’aprĂšs avoir prouvĂ© qu’il a payĂ© au titre de son contrat d’assurance que l’assureur pourra prĂ©tendre au bĂ©nĂ©fice de la subrogation et solliciter le remboursement des fonds versĂ©s. L’article L121-12 du code des assurances prĂ©voit une hypothĂšse dans laquelle l’assureur sera dĂ©chargĂ© de son obligation de payer l’indemnitĂ© d’assurance. Ce texte prĂ©voit en effet que l’assureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa responsabilitĂ© envers l’assurĂ©, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l’assurĂ©, s’opĂ©rer en faveur de l’assureur ». Ainsi, si l’absence de subrogation est imputable Ă  l’assurĂ©, l’assureur sera dĂ©chargĂ© de son obligation Ă  garantie. Toutefois, les dispositions de l’article L 121-12 du code des assurances ne sont pas absolues. Celui-ci prĂ©voit, en son alinea 3, une exception Ă  la subrogation lĂ©gale dont il pose le principe par dĂ©rogation aux dispositions prĂ©cĂ©dentes, l’assureur n’a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliĂ©s en ligne directe, prĂ©posĂ©s, employĂ©s, ouvriers ou domestiques et gĂ©nĂ©ralement toute personne vivant habituellement au foyer de l’assurĂ©, sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes ». Ainsi, certaines personnes seront prĂ©servĂ©es du recours de l’assureur qui a payĂ© une indemnitĂ© d’assurance. Enfin, les consĂ©quences de la subrogation prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances pourront ĂȘtre restreintes par la voie contractuelle. Il est donc frĂ©quent de prĂ©voir dans certains contrats une renonciation Ă  recours. Cette renonciation est la promesse de ne pas exercer de recours contre la personne responsable d’un dommage. Larticle L. 121-12 du code des assurances institue un recours subrogatoire au profit de l'assureur de responsabilitĂ© qui a indemnisĂ© la victime Ă  l'encontre des tiers responsables. Toutefois, la disposition prĂ©voit une dĂ©rogation, excluant tout recours Ă  l'encontre notamment des prĂ©posĂ©s de l'assurĂ©. En l'espĂšce, se posait la question de l'application de ce texte Ă  un
Actions sur le document Article L121-12 L'assureur qui a payĂ© l'indemnitĂ© d'assurance est subrogĂ©, jusqu'Ă  concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l'assurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l'assureur. L'assureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa responsabilitĂ© envers l'assurĂ©, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l'assurĂ©, s'opĂ©rer en faveur de l'assureur. Par dĂ©rogation aux dispositions prĂ©cĂ©dentes, l'assureur n'a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliĂ©s en ligne directe, prĂ©posĂ©s, employĂ©s, ouvriers ou domestiques, et gĂ©nĂ©ralement toute personne vivant habituellement au foyer de l'assurĂ©, sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012
Subrogation; Immunité familiales ; C. assur., art. L. 121-12 ; Domaine ; Application au FGTI (non) Cass. 2 e civ., 6 févr. 2014, n o 13-17061. Les dispositions de l'article L. 121-12 du Code des assurances concernent exclusivement la subrogation légale de l'assureur qui a payé l'indemnité d'assurance dans les droits et actions de l'assuré, de sorte que les immunités

Quelles sont les dĂ©marches autour de l’assurance habitation en cas de vente ? En cas de vente d’un bien immobilier, le contrat d’assurance habitation peut ĂȘtre transfĂ©rĂ© au nouveau propriĂ©taire, ou ĂȘtre rĂ©siliĂ©. Quelles dĂ©marches doivent ĂȘtre effectuĂ©es par le vendeur et par l’acquĂ©reur ? L’assureur peut-il rĂ©silier le contrat ? 1 Vente d’un bien immobilier que devient l’assurance habitation ? Quand on vend un bien immobilier, deux options sont possibles concernant l’assurance habitation Le contrat en cours peut ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  l’acquĂ©reur du bien, grĂące au principe de continuitĂ© de contrat. C’est la solution par dĂ©faut qui entre en jeu de plein droit, si ni le vendeur ni l’acquĂ©reur n’ont entamĂ© de dĂ©marche particuliĂšre. Le contrat peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© par le vendeur, par l’acquĂ©reur ou les deux les dĂ©lais impartis ne sont pas les mĂȘmes selon la personne Ă  l’initiative de la rĂ©siliation. L’article L113-16 du Code des assurances prĂ©cise que la vente du bien immobilier fait partie des causes possibles de rĂ©siliation d’une multirisque habitation, hors date d’échĂ©ance du contrat. Depuis la loi Hamon 2014, les contrats d’assurance peuvent ĂȘtre rĂ©siliĂ©s aprĂšs douze mois d’engagement. Les compagnies d’assurance doivent par ailleurs envoyer un avis d’échĂ©ance Ă  leurs assurĂ©s, leur rappelant les caractĂ©ristiques de leur contrat, ainsi que les modalitĂ©s de rĂ©siliation leur Ă©tant associĂ©es. A noter le principe de continuitĂ© de contrat permet d’éviter que l’habitation ne soit pas assurĂ©e, mĂȘme pendant une courte durĂ©e, dans la pĂ©riode correspondant au dĂ©lai entre la signature du compromis de vente et l’acte de vente. 2 Quels sont les droits et obligations du vendeur ? Le vendeur a l’obligation d’informer sa compagnie d’assurance rapidement que son bien immobilier est vendu, idĂ©alement dĂšs la signature du compromis de vente. Il doit ainsi communiquer A l’assureur la date estimĂ©e de la vente ainsi que les coordonnĂ©es du nouveau propriĂ©taire, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. Il est essentiel d’accomplir dĂšs que possible cette dĂ©marche pour Ă©viter de se retrouver Ă  payer des cotisations sur un bien dont on n’est plus propriĂ©taire. A l’acquĂ©reur les rĂ©fĂ©rences de sa multirisque habitation, et ses principales garanties. De cette façon, le nouveau propriĂ©taire peut commencer Ă  comparer les offres pour assurer son bien. Bon Ă  savoir il faut compter entre 2 et 3 mois de dĂ©marches entre la signature du compromis de vente, et celle de l’acte final de vente chez le notaire. En savoir plus sur le choix entre un ou deux notaires. 3 Comment rĂ©silier l’assurance habitation du logement qu’on vend ? Les dĂ©marches et le timing Ă  respecter pour la rĂ©siliation de l’assurance habitation d’un bien en vente dĂ©pendent de la personne qui s’en charge RĂ©siliation de l’assurance par le vendeur tant que la compagnie d’assurance n’est pas au courant du changement de situation associĂ© au bien, c’est le vendeur qui est en charge du paiement des cotisations. Il est donc important de prĂ©venir l’assureur au plus tĂŽt, d’autant que la prise d’effet de la rĂ©siliation n’a lieu que 30 jours aprĂšs la rĂ©ception de la lettre par l’assureur. Le vendeur a Ă©galement l’option de demander le transfert de son contrat au nouvel acquĂ©reur. RĂ©siliation du contrat par l’acquĂ©reur bien que l’acquĂ©reur n’ait pas de dĂ©lai spĂ©cifique Ă  respecter en la matiĂšre, s’il souhaite rĂ©silier l’assurance habitation associĂ©e au bien qu’il achĂšte, il est prĂ©fĂ©rable qu’il le fasse au plus vite, par l’envoi Ă  l’assureur d’une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. En effet, mĂȘme s’il a dĂ©jĂ  souscrit une nouvelle assurance habitation, il peut se retrouver en charge du paiement des primes de l’assurance du vendeur, si celui-ci a choisi le transfert de contrat. Il est donc indispensable d’effectuer cette dĂ©marche rapidement pour ne pas se retrouver Ă  payer deux assurances habitation pour le mĂȘme bien. A noter si le vendeur n’a pas rĂ©siliĂ© l’assurance habitation avant la signature de l’acte de vente, le contrat est automatiquement transfĂ©rĂ© au nouvel acquĂ©reur article L121-10 du Code des assurances. La rĂ©siliation peut Ă©galement ĂȘtre Ă  l’initiative de l’assureur Il doit alors le faire dans les 3 mois suivants le jour oĂč l'acquĂ©reur a formulĂ© sa demande de poursuite de l'exĂ©cution du contrat d’assurance habitation, aprĂšs la vente. Si ce dĂ©lai de 3 mois est dĂ©passĂ©, la compagnie d’assurance perd son droit de rĂ©siliation. ConcrĂštement, pour rĂ©silier le contrat, l’assureur doit informer l'acquĂ©reur de sa dĂ©cision par l’envoi d’un courrier recommandĂ© avec avis de rĂ©ception. La rĂ©siliation sera effective 10 jours aprĂšs rĂ©ception de la lettre par l’acquĂ©reur. CĂŽtĂ© MAIF Achat ou vente d'un bien immobilier retrouvez sur notre site de nombreuses informations juridiques en accĂšs libre pour nos sociĂ©taires.​ DĂ©mĂ©nagement vos biens mobiliers sont couverts par votre assurance habitation le temps du dĂ©mĂ©nagement*. Au-delĂ  de l’assurance, dĂ©couvrez les services proposĂ©s par nos partenaires sur Si vous souhaitez modifier ou remplacer le contrat d’assurance habitation d'un bien que vous vendez, ou pour tout autre conseil, prenez contact avec votre conseiller MAIF.​ *Dans les limites et conditions du contrat.

Art 2 du rÚglement grand-ducal du 3 avril 2020 portant dérogation aux dispositions des articles 11, alinéa 2, 12, alinéa 3, 14, alinéa 2 et 428, alinéa 4 du Code de la sécurité sociale et L.121-6, paragraphe 3 du Code du travail (Mémorial A-2020-238)
RĂ©silier > Assurances & services Darty RĂ©silier une assurance Darty Vous souhaitez rĂ©silier votre assurance mobile ou Multimedia Darty ? Ce contrat comportent en gĂ©nĂ©ral une pĂ©riode d'engagement de 12 mois, suite Ă  laquelle vous pouvez rĂ©silier Ă  tout moment conformĂ©ment Ă  la loi Hamon. DĂ©couvrez nos conseils et informations utiles adresse de rĂ©siliation, modĂšle de lettre gratuit et service de rĂ©siliation en ligne par courrier recommandĂ©. Comment rĂ©silier une assurance mobile ou multimedia Darty ? RĂ©silier sans frais avec le droit de rĂ©tractation ou un motif lĂ©gitime La garantie de rĂ©paration Darty Max Le Pack SĂ©rĂ©nitĂ© RĂ©siliation en ligne ModĂšles de lettre de rĂ©siliation en ligne Adresse de rĂ©siliation Darty Questions/RĂ©ponses Comment rĂ©silier une assurance Darty ? L'enseigne Darty vous propose des contrats d'assurance pour vos smartphones et vos appareils multimĂ©dia pour couvrire les risques de vol et dommages. Les vendeurs Darty proposent depuis le 20 aout 2018 les contrats suivants - l'assurance Mobile pour les smartphone et tĂ©lĂ©phones portables - les assurances MultimĂ©dia Foyer et Mono Produit formule essentielle ou premium. ConformĂ©ment aux conditions gĂ©nĂ©rales de vente de l'assurance Mobile et de l'assurance MultimĂ©dia les contrats comportent une durĂ©e d'engagement de 12 mois et sont renouvelĂ©s automatiquement Ă  leur Ă©chĂ©ance. Vous pourrez tout d'abord si vous avez souscrit votre Ă  distance annuler votre contrat en utilisant votre droit de rĂ©tractation. Votre contrat peut comporter une pĂ©riode d'essai vous permettant Ă©galement d'annuler Ă  tout moment. Pendant la prĂ©miĂšre annĂ©e vous pourrez rĂ©silier ensuite qu'en justifiant d'un motif lĂ©gitime perte ou vente de l'appareil, dĂ©cĂšs... Une fois la pĂ©riode de 12 mois terminĂ©e les contrats peuvent ĂȘtre rĂ©siliĂ©s Ă  tout moment ensuite avec un prĂ©avis de 1 mois. La lettre de rĂ©siliation doit ĂȘtre envoyĂ©e au service clientĂšle de Darty. Comment rĂ©silier votre assurance sans frais Droit de rĂ©tractation Pour les assurances mobiles et multimedia vous disposez souvent d'un dĂ©lai de rĂ©tractation ou renonciation de 15 jours quelque soit la façon dont vous avez souscrit le contrat Ă  distance ou en magasin et sans justification dĂ©fini dans les conditions gĂ©nĂ©rales. Ce droit de renonciation est plus large que celui dĂ©fini par loi article L 121-21 du code de la consommation qui ne concerne que les achats Ă  distance. VĂ©rifiez bien dans vos conditions gĂ©nĂ©rales que vous avez cette possibilitĂ©, sinon, le droit de rĂ©tractation ne s'applique que pour les achats Ă  distance et dans un dĂ©lai de 14 jours. Pour annuler votre contrat sans frais, contactez votre assureur par tĂ©lĂ©phone< ou par courrier. Les contrats souscrits en formule premium par prĂ©lĂšvement mensuel donnent droit Ă  un dĂ©lai de rĂ©tractation de 30 jours. RĂ©siliation pendant la premiĂšre annĂ©e Les contrats d'assurance mobile ou multimĂ©dia Darty vous engagent pour une pĂ©riode minimale d'un an pendant laquelle vous ne pouvez pas rĂ©silier votre contrat sans justifier d'un motif lĂ©gitime. ConformĂ©ment Ă  l'Article L. 121-9 du Code des assurances en cas de perte ou destruction du tĂ©lĂ©phone ou de l'appareil multimĂ©dia assurĂ©, Ă  conditions que ne soit pas couvert par votre assurance, vous pouvez rĂ©silier votre contrat de façon anticipĂ©e. En cas de vente ou don de votre smartphone, ordinateur ou autre appareil multimedia il suffit de prĂ©venir votre assureur que vous n'ĂȘtes plus propriĂ©taire. Pensez Ă  joindre un certificat de cession. Par ailleurs, nous vous indiquons que les motifs suivants sont reconnus par la jurisprudence française comme lĂ©gitimes - dĂ©cĂšs du propriĂ©taire - maladie de longue durĂ©e - surendettement - perte d'emploi en CDI Votre demande sera envoyĂ©e par courrier recommandĂ© avec avis de rĂ©ception en joignant un justificatif dans les 3 mois suivant l'Ă©vĂšnement. La rĂ©siliation prendra effet 30 jours aprĂšs la rĂ©ception de votre lettre. L'assureur devra vous rembourser pour la pĂ©riode comprise entre la prise d'effet de la rĂ©siliation et l'Ă©chĂ©ance initialement prĂ©vue. Sophia n'a pas eu de chance avec son tĂ©lĂ©phone, qui a Ă©tĂ© volĂ© une premiĂšre fois, puis cassĂ©. Les deux fois, elle a fait jouer son assurance. Malheureusement, son petit frĂšre a fait tomber le tĂ©lĂ©phone qui ne fonctionne plus. Son assureur lui indique qu'il ne couvre pas plus de 2 sinistres par an et qu'elle ne sera pas indemnisĂ©e. Elle peut donc rĂ©silier son assurance. RĂ©siliation aprĂšs la premiĂšre annĂ©e Votre assurance Darty est conclue pour une durĂ©e de 12 mois et est reconduit automatiquement. Notez que ce n'Ă©tait pas le cas pour d'anciens contrats ex conditions gĂ©nĂ©rales sans reconduction mais la reconduction automatique est bien prĂ©cisĂ©e dans les contrats rĂ©cents conformĂ©ment aux conditions gĂ©nĂ©rales. Sachez que la loi Hamon vous permet de rĂ©silier votre contrat Ă  tout moment aprĂšs une premiĂšre annĂ©e d'engagement en respectant un prĂ©avis de 1 mois. Cette dĂ©marche s'effectuera de prĂ©fĂ©rence par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception, vous pouvez pour ce faire utiliser notre modĂšle de lettre gratuit et l'adresse de rĂ©siliation qui sont Ă  votre libre disposition. RĂ©siliation en ligne Suivant les conditions gĂ©nĂ©rales de votre contrat, la rĂ©siliation pourra ĂȘtre effectuĂ©e par email, tĂ©lĂ©phone, ou par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Vous pouvez Ă©galement utiliser le service de rĂ©siliation en ligne, consistant en l'envoi de votre lettre personnalisĂ©e par courrier recommandĂ© Ă©lectronique. ModĂšles de lettre de rĂ©siliation Darty en ligne [PrĂ©nom - NOM] [Votre adresse ] [NumĂ©ro de votre police d'assurance] Destinataire [Lieu, Date] Objet RĂ©siliation contrat assurance Lettre RecommandĂ©e avec AccusĂ© de RĂ©ception Madame, Monsieur, Par ce courrier je vous fais part de ma volontĂ© immĂ©diate de rĂ©silier mon contrat d'assurance mobile / multimĂ©dia Darty. Je vous prie de me confirmer par retour de courrier la date effective de fin de contrat et de m'octroyer le cas Ă©chĂ©ant le remboursement des sommes trop versĂ©es. Veuillez accepter, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations sincĂšres. Lettre de rĂ©tractation [PrĂ©nom - NOM] [Votre adresse ] [NumĂ©ro de contrat d'assurance] Destinataire [Lieu, Date] Objet RĂ©siliation contrat assurance Lettre RecommandĂ©e avec AccusĂ© de RĂ©ception Madame, Monsieur, Je souhaite renoncer Ă  mon adhĂ©sion au contrat d'assurance [entourez votre contrat] - assurance mobile - assurance multimedia Foyer - assurance multimedia Mono Produit - assurance Darty Max - autre Je vous prie de me confirmer par retour de courrier la date effective de fin de contrat et de me rembourser Ă©ventuellement la cotisation dĂ©jĂ  versĂ©e. Veuillez accepter, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations sincĂšres. Adresses de rĂ©siliation Darty Service Abonnement DARTY TSA 10507 94858 IVRY SUR SEINE CEDEX mail NumĂ©ro de tĂ©lĂ©phone du service client Darty Max 0978 970 970 prix d’un appel local 24h/24h et 7j/7j Questions/RĂ©ponses J'ai pris une assurance Darty pour mon nouveau Smartphone, mais dans quels cas suis-je vraiment couvert ? Les formules essentielles proposent des garanties en cas de dommage et d'oxydation, les formules premium ajoutent des garanties en cas de vol. Cependant, vĂ©rifiez bien vos conditions gĂ©nĂ©rales de vente pour dĂ©cider si les clauses correspondent Ă  vos besoins. Cet article du vous Ă©clairera sans doute sur les points Ă  vĂ©rifier. Je suis bien assurĂ© si je fais tomber mon tĂ©lĂ©phone ? Non, pour que la garantie fonctionne, le dommage accidentel doit ĂȘtre provoquĂ© par un tiers, et ne doit pas ĂȘtre dĂ» Ă  une nĂ©gligence de votre part ni survenu Ă  votre domicile. Par exemple vous serez dĂ©dommagĂ© si votre appareil se brise au cours d’une bousculade provoquĂ©e par autrui joignez une dĂ©claration sur l’honneur Ă  votre assureur. J'ai le droit de mettre un terme Ă  mon assurance si je ne possĂšde plus le tĂ©lĂ©phone assurĂ© ? Oui Ă  condition que ce ne soit pas couvert par votre assurance. Pour cela, vous devez Ă©mettre une dĂ©claration de vente / don / perte / destruction / vol de votre tĂ©lĂ©phone. On me propose un smartphone reconditionnĂ© d'une marque diffĂ©rente pour remplacer le mien aprĂšs un sinistre. Est-ce lĂ©gal ? Oui, cela est mentionnĂ© dans les conditions gĂ©nĂ©rales de votre contrat, pour la formule Premium uniquement. J'ai souscrit sans m'en rendre compte un contrat d'Ă©lectricitĂ© Engie en achetant une machine Ă  coudre, que faire ? Darty distribue des offres Engie dans ses magasins AJUST 3 ANS, ElectricitĂ©, Gaz Naturel ou Duo d'ENGIE. Des internautes se sont plaint dans les forums de Que Choisir de pratique de vente forcĂ©e. Consultez notre page sur la rĂ©siliation d'un abonnement Energie Engie pour plus de prĂ©cisions. Dois-je ĂȘtre vigilant avec la promotion "1 mois offert" ? Des internautes indiquent avoir Ă©tĂ© incitĂ©s Ă  souscrire une assurance ont donnĂ© leur RIB pour profiter d'une une promotion "1 mois offert" sous la forme d'un remboursement. Si vous ne souhaitez pas souscrire, pensez Ă  utiliser votre droit de rĂ©tractation sinon vous serez engagĂ© pour une pĂ©riode de 1 an. N'oubliez pas Ă©galement que dĂ©clarer un sinistre pendant cette pĂ©riode met fin automatiquement au dĂ©lai de rĂ©tractation. RĂ©siliation du contrat par Darty pour non paiement des cotisations J'ai souscrit une assurance Darty le Vol/Casse Darty pour ma trotinette Ă©lectrique le 16 septembre 2021. Mon contrat a Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© en janvier car je n'ai pas pu payer les cotisations mensuelles pendant plusieurs mois, j'ai reçu un mail de rĂ©siliation, mais est-ce normal que je doive continuer Ă  payer les cotisations ?Maurin G., le 7 mars 2022. En effet, que votre contrat ait Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© par l'assureur pour non paiement de la cotisation ne vous empĂȘche pas de devoir payer les cotisations mensuelles jusqu’à la prochaine date d’échĂ©ance, soit le 16 septembre 2022 article 113-3 du code des assurances Souscription d'une assurance mobile Darty par un mineur Mon fils a achetĂ© un Mac book il y a quelques mois et il a pris une assurance de 14 euros mais je viens de me rendre compte que Darty lui prĂ©lĂšve aussi un antivirus 13 euro 90 qu'il n a jamais demandĂ©. Sachant que mon fils est mineur et que c'est prĂ©levĂ© sur son compte puis-je rĂ©silier ? Nathalie B., le 23 juin 2022. Votre fils Ă©tant mineur il n’a pas le droit de faire des achats sans votre accord, Ă  l’exception d’achats de faibles montant ticket de bus, CD... Si le contrat est Ă  son nom et qu’il a Ă©tĂ© effectuĂ© sans votre consentement vous pouvez donc demander Ă  Darty d’annuler le contrat de vente, conformĂ©ment Ă  l’article 1146 du code civil. Je vous conseille d'essayer d'abord de rĂ©gler cette affaire Ă  l'amiable en faisant une rĂ©clamation auprĂšs de Darty, et de vous faire aider par une association de consommateurs si besoin. DerniĂšre mise Ă  jour le jeudi 23 juin 2022 4WFgiRZ. 385 0 232 248 47 249 239 323 158

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