Jelui retransmets ce que j'ai appris.Ma plus grande victoire sur le gĂ©nocide, c'est parler armĂ©nien avec mes filles. Notre langue, c'est notre identitĂ©. » AgnĂšs Vives.La dissertation, avec son immuable plan en trois parties, elles-mĂȘmes subdivisĂ©es en trois sous-parties dâĂ©gale importance, sa mystĂ©rieuse problĂ©matique, et ses rĂšgles absconses lâintroduction qui ne doit pas introduire, mais annoncer le sujet, la conclusion qui doit "Ă©largir" la problĂ©matique⊠Mais comment est donc nĂ© cet exercice ultra formaliste, propre Ă la France et objet dâĂ©tonnement notamment pour les Ă©tudiants Ă©trangers, habituĂ©s aux "essais", travaux de rĂ©flexion dont la forme est bien plus libre. Professeur en histoire de lâĂ©ducation, agrĂ©gĂ© de philosophie et auteur de nombreux ouvrages sur lâĂ©cole, Claude LeliĂšvre apporte des rĂ©vĂ©lations inattendues sur notre bonne vieille dissertation qui, voulue par ses concepteurs comme une modernisation et un progrĂšs, finit par produire aujourdâhui lâinverse. Au point que, selon les derniers chiffres du ministĂšre de l'Education nationale, les lycĂ©ens ne sont plus quâune fraction, 10% Ă 15% tout au plus, Ă oser sây frotter aujourd'hui le jour du bac, que ce soit en philo, en français ou en histoire-gĂ©o⊠suite aprĂšs la publicitĂ© Comment et pourquoi a-t-on inventĂ© la dissertation ? - A lâĂ©poque, il sâagissait de moderniser le bac. Câest Victor Duruy, lâun de nos grands ministres de lâinstruction publique, qui, en 1866, a souhaitĂ© sa crĂ©ation pour lutter le "bachotage", phĂ©nomĂšne qui, contrairement Ă ce que lâon imagine, ne date pas d'aujourdâhui... A lâissue de la classe de rhĂ©torique, le bac se passait en deux parties, dont lâune Ă©tait consacrĂ©e Ă la philo. Les lycĂ©ens dâalors devaient composer sous la forme dâune "rĂ©daction", en fait de simples questions de cours. Or, beaucoup se procuraient des corrigĂ©s et ne prenaient plus la peine de venir en cours. Et les professeurs finissaient par se trouver devant des classes vides ! DâoĂč la crĂ©ation de la dissertation, pour laquelle il ne suffit pas de rĂ©sumer des questions de cours mais oĂč il faut montrer que lâon est capable de dĂ©mĂȘler le vrai du faux, de rĂ©flĂ©chir. Mais sâagissait-il dĂ©jĂ dâune dissertation telle quâon la connaĂźt aujourdâhui, avec ses rĂšgles trĂšs strictes ? - La dissertation voulait moderniser lâenseignement et lâĂ©valuation des lycĂ©ens, mais dans son sillage, on a assez rapidement vu Ă©merger de nouveaux manuels de conseils, et câest sous leur impulsion que celle-ci sâest peu Ă peu figĂ©e, avec une forme trĂšs dĂ©finie, qui suscite lâĂ©tonnement des Ă©tudiants des autres pays ou les "essais" nâont pas ces exigences suite aprĂšs la publicitĂ© Assez vite sâest imposĂ© un modĂšle en quatre parties prĂ©ambule, corps dâargumentation, rĂ©capitulation, puis conclusion. Avant de dĂ©river sous sa forme actuelle dans les annĂ©es 1920 avec lâouvrage de FĂ©licien Challaye "La dissertation philosophique", qui pose la discussion et la confrontation entre des thĂšses comme lâessence de la philosophie. DâoĂč le fameux plan en trois parties, thĂšse, antithĂšse, synthĂšse, toujours en vogue aujourdâhui. Celui-ci a Ă©tĂ© en quelque sorte gravĂ© dans le marbre par Denis Huisman, Ă©galement auteur dâun manuel cĂ©lĂšbre et qui affirmait "Ce plan reprĂ©sente une clĂ© universelle". Et nous en sommes pour bonne part encore lĂ aujourd'hui, puisqu'un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 12 juillet 2001 pose que la dissertation doit ĂȘtre "assumĂ©e et dĂ©fendue comme le patrimoine non nĂ©gociable de lâenseignement philosophique Ă©lĂ©mentaire". Câest un monument ! Il sâagit donc dâune dĂ©rive des pratiques ? - Absolument, et câest encore plus remarquable pour la dissertation de français. En 1880, le bac Ă©tait forcĂ©ment greco-latin et le rĂ©publicain Jules Ferry a voulu replacer le discours en latin par une dissertation de littĂ©rature française. Cela nâavait alors rien Ă voir avec notre actuelle "sainte trinitĂ©", thĂšse, antithĂšse, synthĂšse. La suite aprĂšs la publicitĂ© Les rĂ©publicains avaient des visĂ©es dĂ©mocratiques mais aussi nationalistes affirmer la valeur et lâimportance de la littĂ©rature française par opposition au latin, langue de lâĂ©glise. Les sujets et les attentes Ă©taient alors trĂšs diffĂ©rentes, on pouvait demander aux futurs bacheliers dâexpliquer une citation, un extrait, de les dĂ©velopper, ou mĂȘme de donner leur sentiment personnel. Mais au fur et Ă mesure sâest dĂ©veloppĂ©e lâidĂ©e que lâon doit avant tout peser le pour et le contre dâun sujet et non se contenter de "faire semblant" par pure rhĂ©torique. Câest par contagion de ce qui se pratiquait dĂ©jĂ en philosophie que la composition ou dissertation de français sâest Ă son tour figĂ©e dans une forme trĂšs codifiĂ©e. Mais aussi parce que les enseignants nâont pas souhaitĂ©, comme câĂ©tait lâintention des dirigeants de lâĂ©poque, enseigner le français de la vie quotidienne, celui des courriers administratifs, de la vie professionnelle. Ils ont voulu eux aussi, comme leurs collĂšgues de latin et de grec, enseigner les beaux textes, la littĂ©rature. Il faut comprendre quâĂ lâĂ©poque, imposer le français Ă la place du latin Ă lâĂ©cole, mĂȘme publique, nâavait rien dâĂ©vident ! C'Ă©tait un vĂ©ritable tremblement de terre. Et cette fameuse problĂ©matique, terreur de bien des lycĂ©ens ? Elle nâest mentionnĂ©e dans aucun texte Ă ma connaissance, pas plus d'ailleurs que la forme du plan pour la dissertation de français... LĂ encore, ce sont les manuels de prĂ©paration et l'Ă©volution des attentes, des pratiques qui l'ont peu Ă peu imposĂ©e. Propos recueillis par VĂ©ronique Radier - Le Nouvel Observateur
Fairele lien avec lâhistoire complexe de tous les autistes et celle de Samy Victor permettra de rĂ©pondre Ă la question cruciale : comment aborder lâautisme de la meilleure maniĂšre possible ? Nadia D. embarquera le public dans lâhistoire mouvementĂ©e de son fils Samy-Victor, le Petit Prince bleu du conte Il Ă©tait une Fois lâAutisme dont elle vient de terminer
nouveau collaborateur est en chemin, c'est le jour J pour lui et vous n'avez pas le droit de le dĂ©cevoir !Tout a Ă©tĂ© contrĂŽlĂ©, son poste de travail est prĂȘt, son ordinateur est dans votre bureau, le programme de la journĂ©e est validĂ© avec le serez la premiĂšre personne Ă le recevoir et c'est vous qui coordonnerez le dĂ©roulement de cette premiĂšre journĂ©e. Vous veillerez Ă ce que les nouveaux recrutĂ©s se sentent bien accueillis, Ă©quipĂ©s pour la course, informĂ©s, que les engagements pris lors du recrutement soient tenus et que la rĂ©ussite soit au rendez-vous pour tous !Le programme d'une premiĂšre journĂ©eVous avez prĂ©venu l'accueil, transmis le nom du collaborateur et son heure d'arrivĂ©e. Ils devront donc vous contacter dĂšs qu'il se a Ă sa disposition un plan d'accĂšs, vos coordonnĂ©es, une confirmation de rendez-vous ; a priori il devrait ĂȘtre ponctuel et en pleine forme pour vous rejoindre. DEn gĂ©nĂ©ral, le programme d'une premiĂšre journĂ©e ressemblera à ça HoraireThĂšme 9hAccueil par le RH gestionnaire RH ou DRH ou Responsable recrutement selon la taille de l'entreprise afin de rĂ©gler les aspects administratifs RH, remettre les badges, expliquer les consignes par le manager afin de prĂ©senter le service, l'Ă©quipe, l'activitĂ©, le poste de travail. C'est le moment idĂ©al pour un petit dĂ©jeuner d'accueil et pour prĂ©senter le "buddy", son nouvel ami ! Il est chargĂ© de prĂ©senter les habitudes de l'Ă©quipe. 11hRemise du matĂ©riel informatique, ouverture des accĂšs, boĂźtes email, etc. En cas de bug, retour immĂ©diat au service IT. 12hDĂ©jeuner avec le buddy et Ă©ventuellement des membres de l'Ă©quipe. Puis visite des locaux le restaurant d'entreprise, le CE, l'infirmerie, les zones dĂ©diĂ©es aux salariĂ©s, les principaux services. 14hLe manager ou un collĂšgue va prĂ©senter les principaux outils de travail intranet, zones de stockage de l'information, normes de sĂ©curité⊠tout ce qui permet de fonctionner au quotidien. 16hLe manager va confier une premiĂšre mission simple Ă rĂ©aliser et expliquer clairement le livrable attendu, proposer un dĂ©lai, valoriser cette dĂ©marche ! Un "tuteur"manager, buddy, collĂšgue⊠supervisera cette rĂ©alisation et restera Ă disposition pour rĂ©pondre Ă toutes les questions et manager prĂ©sente la suite du programme d'intĂ©gration pour le lendemain, la semaine, le mois⊠Un bilan de cette journĂ©e est effectuĂ© avec le nouveau collaborateur comment il se sent ? les questions qu'il se pose ? ce dont il a besoin pour poursuivre ? Bien Ă©videmment, ce programme variera Ă©normĂ©ment en fonction du poste occupĂ© un poste Ă hautes responsabilitĂ©s, de manager, de dĂ©veloppeur, de cuisinier, de gardien de sĂ©curité⊠Les horaires diffĂ©reront l'activitĂ© de l'entreprise dans le bĂątiment ou en usine, le programme est trĂšs diffĂ©rent de celui d'une SSII ou d'un hĂŽtel, d'un restaurantâŠde la taille du site une grande entreprise, un "coworking", une TPE, une usine, un hĂŽpitalâŠde la culture d'entreprise certaines entreprises sont plus "solennelles" que d'autres, ont de nombreuses procĂ©dures Ă appliquer, ne disposent pas de RHâŠD'autres, comme les startups, vont fĂȘter l'arrivĂ©e d'un nouveau "team member", organiser un petit-dĂ©jeuner ou une tournĂ©e des Ă©quipes dĂšs le premier jour, planifier de nombreuses rencontresâŠdu nombre de personnes accueillies le mĂȘme jour ! Un groupe de 5, 10, 20 ou 50 personnes va impliquer une organisation collective de l'accueil. Il faudra cependant rĂ©server Ă chacun la possibilitĂ© d'un entretien individuel afin de rĂ©pondre aux questions personnelles et confidentielles. Attention, tout ne se traite pas les rĂŽlesAttention, la mise en scĂšne doit ĂȘtre impeccable. Chacun connaĂźt son rĂŽle et va l'assumer sans faute ! soleil En tant que responsable de la qualitĂ© du "onboarding", vous devrez veiller Ă ce que le scĂ©nario soit bien coordonnĂ© et que chacun soit en place !Les acteurs principaux de cette premiĂšre journĂ©e seront le RH, le manager, le buddy. La vedette sera bien sĂ»r le nouveau "onboardĂ©".Le rĂŽle du RHGlobalement, il est chargĂ© de l'accueil dĂšs l'arrivĂ©e dans l'entreprise, de vĂ©rifier que tout se prĂ©sente bien, rĂ©gler les derniers aspects administratifs, rĂ©pondre aux questions d'ordre personnel et confidentiel, coordonner le bon dĂ©roulement de la journĂ©e et transmettre les informations concernant le fonctionnement de l' y reviendrons en dĂ©tails dĂšs le chapitre rĂŽle du managerAprĂšs le nouveau recrutĂ©, c'est l'autre acteur principal de la rĂ©ussite de cette intĂ©gration !RĂ©ussir l'intĂ©gration de ce nouveau collaborateur doit ĂȘtre la prioritĂ© de sa journĂ©e, de sa semaine, du mois et mĂȘme parfois du trimestre ! Le manager va donc organiser sa journĂ©e en fonction de cet Ă©vĂšnement accueillera personnellement le nouveau collaborateur dĂšs la fin de son entretien avec le veillera Ă le prĂ©senter Ă l'Ă©quipe ; l'idĂ©al est d'organiser un cafĂ© d'accueil ! Dans une petite entreprise, il sera prĂ©sentĂ© Ă tous les "team-members" ; ce sera l'occasion de visiter les locaux et repĂ©rer "qui fait quoi".le recevoir en entretien afin de lui expliquer, de l'intĂ©rieur cette fois le fonctionnement du service et son positionnement au sein de l'entreprise ;l'organisation des Ă©quipes et qui sont ses collĂšgues, leurs missions et leurs interactions ;les rituels importants rĂ©unions d'Ă©quipe, moments de reporting, planning d'activitĂ©, partage d'informations⊠;son programme d'intĂ©gration que va-t-il se passer aujourd'hui, cette semaine et dans les prochains mois ? et de vĂ©rifier que tout se passe bien Ă ce stade et rĂ©pondre aux questions remettre son poste informatique, effectuer les ouvertures de comptes, vĂ©rifier que tout fonctionne et donc lui prĂ©senter les principales applications et outils de certaines entreprises, un membre du service IT se chargera de cette mission ; le manager peut aussi la dĂ©lĂ©guer Ă un mentor, un collĂšgueâŠEn tout cas, le manager est le garant du bon dĂ©roulement des opĂ©rations ! Son collaborateur doit recevoir un matĂ©riel informatique qui fonctionne et disposer de tous les accĂšs nĂ©cessaires pour travailler. Si un problĂšme se prĂ©sente, le manager devra agir immĂ©diatement pour que tout soit rĂ©solu. lui prĂ©senter son "buddy", le collĂšgue chargĂ© de lui faire dĂ©couvrir la vie quotidienne au sein de l'entreprise. Ils iront dĂ©jeuner ensemble et Ă©changer sur des sujets moins formels et sĂ©rieux ! PremiĂšre rĂ©union de travail !Le manager va dĂ©buter la formation du collaborateur concernant l'organisation du travail au sein de l'Ă©quipe former sur les outils utilisĂ©s dans l'Ă©quipe, le mode de stockage des informations, les rĂ©seaux en place, les principaux partenaires, la feuille de route des projets en coursâŠles missions confiĂ©es il est temps de rentrer dans le vif du sujet et de prĂ©ciser le plan d'action ! Quels seront les objectifs pour les prochaines semaines, les prochains mois ? Quels seront les moyens allouĂ©s pour garantir la montĂ©e en compĂ©tences ? Comment va-t-on rĂ©ussir cette intĂ©gration et arriver Ă la fin de pĂ©riode d'essai sereinement ? un premier objectif fixĂ©, une premiĂšre tĂąche Ă rĂ©aliser cela permettra au collaborateur de s'immerger, de montrer ses compĂ©tences, de s'intĂ©grer plus rapidement en se sentant utile dĂšs les premiers jours. Bien Ă©videmment, selon les entreprises, les niveaux de responsabilitĂ©, le type d'emploi, certaines tĂąches seront dĂ©lĂ©guĂ©es Ă un collĂšgue ou un mentor, notamment la formation aux outils utilisĂ©s dans l'Ă©quipe et la prĂ©sentation des mĂ©thodes de travail au bilan de la premiĂšre journĂ©eUn moment important, le manager va terminer la journĂ©e en tĂȘte Ă tĂȘte avec le nouveau un entretien oĂč le collaborateur doit s'exprimer. La mĂ©thode Ă utiliser est donc le QQQCOP ! Le QQQCOP un modĂšle simple pour mieux questionner !Le manager devra privilĂ©gier des questions ouvertes Qui avez-vous rencontrĂ© ?Quel est le sujet qui vous a le plus intĂ©ressĂ© ?Quand devez-vous revoir le RRH ?Comment allez-vous organiser vos transports ?OĂč prĂ©fĂ©rez-vous vous installer ? FrĂ©quemment, vous devrez briefer le manager et le guider sur la mĂ©thode Ă adopter pour cet entretien. Vous devrez aussi parfois le convaincre de l'importance de dĂ©dier du temps au nouveau collaborateur dĂšs le premier jour. Il en gagnera par la suite !Le rĂŽle du buddyDĂ©signer un parrain facilitera l'intĂ©gration "humaine" dans l'entreprise. Bien Ă©videmment, il est prĂ©fĂ©rable que le buddy soit volontaire et intĂ©ressĂ© par cette des profils chaleureux qui connaissent bien l'entreprise et sont apprĂ©ciĂ©s par leurs collĂšgues. Le nouveau collaborateur en bĂ©nĂ©ficiera !Il guidera le nouveau collaborateur pendant ses premiĂšres semaines au sein de l' lui fera partager des moments conviviaux entre collĂšgues, lui prĂ©sentera les "us et coutumes" de lâentreprise, les facilitĂ©s Ă sa disposition, les avantages dĂ©diĂ©s aux salariĂ©s, partagera son pourra rĂ©pondre Ă des interrogations de façon simple et informelle sans alerter Ă chaque fois le dĂ©tails qui ont leur importance !Le buddy pourra faire visiter les locaux de l'entreprise de façon plus pratique. Il pourra expliquer, montrer, accompagner, afin de rĂ©pondre Ă de multiples "petites" questions oĂč sont les salles de pause et les toilettes ;comment rĂ©server une salle de rĂ©union ;oĂč scanner un document, rĂ©cupĂ©rer des fournitures de bureau ;comment fonctionne la cuisine collective ;comment gĂ©rer ses horaires ou ses congĂ©s ;quelles sont les personnes Ă rencontrer au CE pour ĂȘtre inscrit sur la liste de NoĂ«l ou toucher les chĂšques-vacances ;qui sont les personnes utiles dans les diffĂ©rents services ;oĂč garer sa voiture ;quels sont les bonnes adresses pour dĂ©jeuner Ă l'extĂ©rieur !Menez un entretien d'accueilLe RH va donc ĂȘtre le premier interlocuteur du nouveau collaborateur lors de son rĂŽle sera d'aborder tous les sujets RH, mais aussi de dĂ©lester le manager des sujets "entreprise", lui libĂ©rer du temps pour qu'il puisse se focaliser sur la montĂ©e en compĂ©tences opĂ©rationnelles de son "welcome kit"De plus en plus d'entreprises disposent de "goodies", de gadgets tels que des stylos, carnets, sacs, t-shirts, clĂ©s USB, cĂąbles multiprises, est sympathique de remettre au nouveau collaborateur un pack d'accueil avec plusieurs objets Ă l'effigie de l'entreprise. Vous lui prĂ©parerez un paquet cadeau dĂšs son arrivĂ©e, qui le rendra reconnaissable en tant que membre de la team !Les sujets Ă aborder par le RHLe RH sera l'interlocuteur compĂ©tent pour aborder tous les sujets liĂ©s aux conditions dâemploi au sein de l'entreprise collecter les informations personnelles qui peuvent encore manquer au dossier du collaborateur RIB, attestation de sĂ©curitĂ© sociale, contrat de travail signé⊠;faire complĂ©ter les diffĂ©rents documents d'adhĂ©sion Ă la mutuelle ou au rĂ©gime de prĂ©voyance de l'entreprise ;remettre les badges d'accĂšs aux locaux, au parking, au restaurant d'entreprise⊠;expliquer l'utilisation du portail RH dĂ©diĂ© aux salariĂ©s et de l' devra communiquer au salariĂ© les informations importantes concernant la rĂ©munĂ©ration intĂ©ressement, Ă©pargne salariale, Ă©pargne retraite, gestion du compte Ă©pargne-temps CET ;le temps de travail horaires, congĂ©s, absences ;les modalitĂ©s spĂ©cifiques au tĂ©lĂ©travail ;la mutuelle et la prĂ©voyance offertes aux salariĂ©s ;la convention collective, le rĂšglement intĂ©rieur et les diffĂ©rents guides et chartes dont informatique ;les avantages salariĂ©s les produits d'entreprise, le 1 % logement⊠;la santĂ© et la sĂ©curitĂ© la prochaine rencontre avec le mĂ©decin du travail, les consignes de sĂ©curitĂ© et les points de regroupement en cas d'incendie ou d' sera intĂ©ressant que le RH puisse prĂ©senter les diffĂ©rents dispositifs de dĂ©veloppement nouveau salariĂ© sera toujours satisfait de dĂ©couvrir qu'une politique de gestion des carriĂšres et de dĂ©veloppement des talents est en place au sein de l' intĂšgre donc une prĂ©sentation du parcours d'intĂ©gration mis en place et dont il va bĂ©nĂ©ficier ;du dispositif de formation et des modalitĂ©s d'accĂšs ;du calendrier en place concernant les diffĂ©rents entretiens individuels ;de la stratĂ©gie de Talent Management mise en place ;des outils digitaux accessibles au salariĂ© et permettant de gĂ©rer ses diffĂ©rents fond et aussi la formeLe RH devra ĂȘtre chaleureux, accessible, encourageant et empathique. Arriver dans une nouvelle entreprise n'est pas facile. Le nouveau collaborateur va devoir faire ses preuves, construire son rĂ©seau relationnel, dĂ©velopper une nouvelle organisationâŠChaleureux, ça signifie quoi concrĂštement ? Le langage non-verbal est aussi important que le langage serez donc vigilant au sourire, Ă la posture d'ouverture â pas de bras croisĂ©s sur la poitrine, par exemple, diable symbole de Ă votre expression orale ne parlez pas trop vite, ni trop fort, ni trop bas ; utilisez des mots simples et des phrases votre interlocuteur, observez son attitude est essentiel ; si vous sentez un recul ou une interrogation non verbalisĂ©e, sollicitez l'expression verbale c'est tout simple de demander "quelles informations complĂ©mentaires puis-je vous apporter ?"Vous devrez dĂ©dier un vrai temps au nouveau collaborateur 1 heure est souvent la durĂ©e nĂ©cessaire. C'est important pour crĂ©er la relation, faire connaissance dans un contexte nouveau, oĂč il n'est plus un candidat en situation de recrutement mais un collĂšgue, un salariĂ© de l'entreprise Ă qui vous devez un rĂ©el service de qualitĂ©. C'est votre travail !Soyez pro !Votre prĂ©sentation sera prĂ©parĂ©e, votre discours sera clair et structurĂ©. Transmettre une image de professionnalisme, d'intĂ©rĂȘt rĂ©el pour le nouveau collaborateur est trĂšs important pour construire la confiance dans l' faudra poser le cadre de l'entretien en prĂ©sentant l'objectif de la rencontre, les sujets prĂ©vus, votre rĂŽle pour lui dĂ©sormais au sein de l' le nouveau collaborateur. Il peut vous poser toutes les questions auxquelles il pense, cet entretien peut ĂȘtre confidentiel et certaines informations resteront impĂ©rativement entre lui et la RH. Vous dĂ©ciderez soit de rĂ©pondre aussitĂŽt Ă la question soit de l'informer du moment oĂč la rĂ©ponse lui sera apportĂ©e par le manager ou un autre interlocuteur qu'il rencontrera. L'entretien se terminera par des questions ouvertes, afin de valider la bonne comprĂ©hension des Ă©lĂ©ments importants et identifier les points de blocage ou les doutes du pensez-vous de notre entretien ?Quelles sont les questions que vous souhaitez me poser ?Quand souhaitez-vous rencontrer le mĂ©decin du travail ?Comment souhaitez-vous recevoir les documents signĂ©s ? Que pensez-vous de notre kit d'accueil ? Votre professionnalisme sera prouvĂ© dĂšs le premier contact et votre nouveau salariĂ© n'hĂ©sitera pas Ă vous contacter s'il rencontre un lien de confiance que vous saurez crĂ©er peut Ă©viter un dĂ©part dĂšs les premiĂšres semaines, dĂ» souvent Ă un malentendu, un manque de proximitĂ© relationnelle ou tout simplement d' tĂ©moignagesEn rĂ©ponse aux questions "comment avez-vous vĂ©cu votre premiĂšre journĂ©e ?", "qu'est-ce que vous avez apprĂ©ciĂ©" et "qu'est-ce qui vous a manquĂ©", voici quelques tĂ©moignages "Ma premiĂšre journĂ©e est un trĂšs bon souvenir car un salariĂ© Ă©tait "responsable" de mon intĂ©gration. Il s'Ă©tait rendu disponible toute la journĂ©e en Ă©vitant les rĂ©unions, pour que je puisse avoir un interlocuteur en cas de question. Il m'a fait visiter le site, prĂ©sentĂ© aux diffĂ©rents collĂšgues et m'a expliquĂ© le fonctionnement de l'entreprise et de l'Ă©quipe. J'ai apprĂ©ciĂ© aussi le fait qu'on m'avait dĂ©jĂ créé une adresse mail sur laquelle il y avait plein de messages de bienvenue, et que mon ordinateur Ă©tait aussi Ce que j'ai apprĂ©ciĂ© le petit-dĂ©j prĂ©vu, le fait que mon Ă©quipe se rende disponible pour le partager avec moi. J'ai bien aimĂ© aussi le fait d'avoir un interlocuteur unique ça facilite les choses et je savais qu'il avait prĂ©vu que je le dĂ©range... donc je ne culpabilisais pas. Ăa a durĂ© une journĂ©e, ensuite on faisait un point tous les jours pendant une semaine, puis une fois tous les 15 Ce qui m'a manquĂ© pas grand chose du coup ! Mon manager n'Ă©tait pas disponible pendant mes premiers jours dommage, mais ça peut arriver !""Mon premier jour en entreprise sâest trĂšs bien passĂ©. Ma responsable avait prĂ©parĂ© sur mon bureau tous les goodies de lâentreprise t-shirt, cahier, sac, stylo, pull⊠en plus dâun guide de bienvenue prĂ©sentant lâentreprise, ses valeurs et son fonctionnement horaires, afterwork entre collĂšgues, etc. Lâoffice manager et ma responsable mâont accompagnĂ© tout au long de cette premiĂšre journĂ©e, en me prĂ©sentant lâĂ©quipe, les locaux et les diffĂ©rentes missions que je devrais rĂ©aliser pendant mon alternance. Jâai globalement bien Ă©tĂ© prise en charge, mes responsables ont Ă©tĂ© attentifs et prĂ©venants.""Voici le souvenir que je garde de ma premiĂšre journĂ©e le petit-dĂ©j d'accueil avec la team, dĂšs le matin, Ă©tait trĂšs sympa. J'ai apprĂ©ciĂ© l'accueil qui m'a Ă©tĂ© fait la rencontre avec les nouveaux collĂšgues, le temps qu'ils m'ont accordĂ© pour m'expliquer leur façon de travailler, les outils qu'ils utilisent⊠Je dirais que ce qui m'a manquĂ© c'est une visite des locaux, une prĂ©sentation de chaque Ă©quipe, des chefs d'Ă©quipes, qui fait quoi, Ă qui je peux m'adresser pour telle ou telle demandeâŠ"En rĂ©sumĂ©"On n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne premiĂšre impression." C'est vrai pour le collaborateur, mais aussi pour l'entreprise. C'est mĂȘme la raison majeure des dĂ©parts dĂšs les premiers bienveillance est importante, tout autant que la qualitĂ© de l'organisation du planning et la bonne rĂ©ception d'un matĂ©riel de travail opĂ©rationnel. En tant que RH, vous portez la responsabilitĂ© de la rĂ©ussite de cette premiĂšre journĂ©e !
PubliĂ© le 20/02/2018 Ă 1113 IntĂ©rieur du palais de l'Alhambra, Ă Grenade, avec ses fenĂȘtres bilobĂ©es ajimez et ses dĂ©cors de mosaĂŻques azulejos. © Mint Images / AL-ANDALUS 7/9 - Les magnifiques constructions, jardins et fontaines d'al-Andalus furent pour la plupart des adaptations de crĂ©ations dĂ©jĂ existantes, dont les musulmans s'inspirĂšrent librement. L'historien de l'art Basilio PavĂłn Maldonado observe que l'art hispano-musulman ⊠dĂ©rive en grande partie de l'art romain, palĂ©ochrĂ©tien, byzantin et wisigoth». Un autre historien de l'art, Isidro Bango Torviso, note quant Ă lui que l'art de l'Espagne islamique est le produit de l'inertie de l'art de l'AntiquitĂ© tardive sous l'hĂ©gĂ©monie islamique». Il remarque que la ventana bĂfora fenĂȘtre bilobĂ©e d'ordinaire appelĂ©e par son nom arabe, ajimez est en rĂ©alitĂ© une crĂ©ation romaine largement rĂ©pandue dans l'Espagne hispano-wisigothique, longtemps avant la conquĂȘte musulmane. L'arc en fer Ă cheval est bien sĂ»r une imitation de celui des Wisigoths et trouve son origine dans l'Empire grĂ©co-romain chrĂ©tien. Quant aux jardins et aux fontaines, ils imitent de la mĂȘme façon ses magnifiques jardins et fontaines hydrauliques. Les systĂšmes d'irrigation tant vantĂ©s ont en rĂ©alitĂ© Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s plusieurs siĂšcles avant l'Ăšre chrĂ©tienne par les civilisations mĂ©sopotamiennes et adoptĂ©s plus tard par les Romains. Les conquĂ©rants venus des terres arides d'Arabie les dĂ©couvrirent et les utilisĂšrent dans leur telles contributions» auraient atteint l'Espagne sans l'aide de l'Islam si la communication et le commerce entre l'Orient grĂ©co-romain chrĂ©tien et l'Occident chrĂ©tien n'avaient pas Ă©tĂ© interrompus en premier lieu par l'assaut islamique voir Henri Pirenne sur les consĂ©quences de cette interruption. Bien sĂ»r, cette interruption - causĂ©e par l'Islam lui-mĂȘme - a en partie fait de l'Islam une sorte de mĂ©diateur» entre l'Orient grec et l'Occident latin. Mais cette interruption, qui conduisit en fin de compte Ă la destruction de la civilisation de l'Empire romain chrĂ©tien, ne fut jamais totale. Certains Etats chrĂ©tiens occidentaux comme Venise continuĂšrent Ă profiter du commerce et de l'influence culturelle venue d'Orient pour la transmettre Ă l'Occident voir Sylvain Gouguenheim, Aristote au Mont-Saint-Michel. Une des mĂ©thodes hĂ©gĂ©moniques des envahisseurs consistait Ă dĂ©truire ou Ă s'approprier toute construction prĂ©islamique qui pouvait dĂ©fier la grandeur ou offenser la religion islamique » Basilio PavĂłn Maldonado observe que les Ă©difices wisigoths et hispano-romains furent dĂ©molis en grand nombre pour pouvoir rĂ©utiliser leurs meilleurs matĂ©riaux dans la construction des bĂątiments musulmans. En sus des aspects pratiques de cette destruction massive du passĂ© prĂ©islamique, une des mĂ©thodes hĂ©gĂ©moniques des envahisseurs consistait Ă dĂ©truire ou Ă s'approprier toute construction prĂ©islamique qui pouvait dĂ©fier la grandeur ou offenser la religion ar-Rachid cĂ©lĂ©brĂ© dans les contes des Mille et Une Nuits, dont la plupart ont une origine perse, indienne et mĂȘme grecque dĂ©truisit ainsi le grand palais du roi perse Khosro. Selon Ibn Khaldoun, le califat islamique tenta mĂȘme de mettre Ă bas la pyramide de Gizeh. Il dĂ©molit les plus beaux temples chrĂ©tiens du Moyen-Orient et utilisa leurs matĂ©riaux pour construire des mosquĂ©es Ă leur place. La grande basilique de Saint-Jean-Baptiste Ă Damas fut ainsi abattue et ses matĂ©riaux rĂ©cupĂ©rĂ©s pour bĂątir sur ses ruines la mosquĂ©e des Omeyyades» sur le modĂšle du palais impĂ©rial de Constantinople. Le mĂȘme sort fut rĂ©servĂ©, en Espagne, Ă la basilique Saint-Vincent-Martyr, rasĂ©e par Abd al-Rahman Ier et remplacĂ©e par la mosquĂ©e de Cordoue. Au XIIIe siĂšcle, justice lui fut rendue lorsqu'elle fut transformĂ©e en Ă©glise par le roi Ferdinand III c'est aujourd'hui la cathĂ©drale de Cordoue. Mais les guides touristiques et mĂȘme certains spĂ©cialistes continuent de l'appeler Ă tort la mosquĂ©e de Cordoue», ou mĂȘme de s'y rĂ©fĂ©rer avec un oxymore la mosquĂ©e-cathĂ©drale» de Cordoue. Ces inventions furent certainement adaptĂ©es intelligemment Ă leur nouveau contexte par les penseurs musulmans » Il est probable que la majoritĂ© des inventions sĂ©rieusement attribuĂ©es Ă l'Islam ont Ă©tĂ© en rĂ©alitĂ© dĂ©veloppĂ©es par des civilisations antĂ©rieures ou contemporaines ne prenons pas au sĂ©rieux une exposition musĂ©ale Ă succĂšs qui vantait 1 001» inventions de l'Islam. Dans tous les cas, ces inventions furent certainement adaptĂ©es intelligemment Ă leur nouveau contexte par les penseurs musulmans. Les spĂ©cialistes devraient d'ailleurs considĂ©rer l'Ă©puisement de ce capital intellectuel» comme un possible facteur du dĂ©clin de l'Islam. Mais pour un universitaire, il y a peu Ă gagner Ă consacrer des annĂ©es de sa vie Ă Ă©crire un livre qui dĂ©mystifie les grandes rĂ©alisations scientifiques d'al-Andalus. En tĂ©moigne le lynchage universitaire» dont fut victime Sylvain Gouguenheim pour avoir osĂ© rappeler les racines grecques de l'Europe chrĂ©tienne. FigaroL'Espagne musulmane, d'al-Andalus Ă la Reconquista, 132 pages, 8,90âŹ, disponible en kiosque et sur le Figaro Store. Ă lire aussiEn ThaĂŻlande, la ville oĂč le Bouddha est roiREPORTAGE - Avec ses vestiges et ses statues d'une rare Ă©lĂ©gance, Sukhothai, capitale du premier royaume thaĂŻ au XIIIe siĂšcle, tĂ©moigne encore du rĂŽle majeur qu'elle joua dans la diffusion de la religion bouddhique en guerre dâEspagne sans lĂ©gendesDĂCRYPTAGE - Selon un historien espagnol, la guerre civile qui sâest terminĂ©e par la victoire de Franco, en 1939, nâa pas Ă©tĂ© provoquĂ©e par le coup dâĂtat militaire ratĂ© de juillet 1936, mais par la dĂ©rive rĂ©volutionnaire de la janvier 1948 Gandhi, la grande Ăąme», est assassinĂ© par un extrĂ©miste hindouIl y a 70 ans le Mahatma Ă©tait tuĂ© Ă coups de revolver Ă New Delhi en Inde, par un nationaliste hindou. Le pays et le monde sont sous le choc de la disparition du pĂšre de la nation indienne.Propositionde sujet dâĂ©criture : selon vous, la poĂ©sie est-elle un moyen efficace pour transmettre son passĂ©, son histoire, sa culture ? Vous rĂ©pondrez Ă cette question dans
Esprits rebelles, Le cercle des poĂštes disparus, Will Hunting... On ne compte plus le nombre de films avec pour hĂ©ros un professeur ! Ătre professeur c'est aimer transmettre son savoir et voir grandir ses Ă©lĂšves sur le plan intellectuel et comportemental. MĂȘme s'il assure moins d'heures de cours, le professeur agrĂ©gĂ© reste un enseignant avant professeur agrĂ©gĂ© est un enseignant titulaire d'une agrĂ©gation. GrĂące Ă cela, son temps d'enseignement passe Ă 15 heures de cours hebdomadaires contre 18 heures pour un professeur non agrĂ©gĂ©. Son travail comprend Ă©galement la prĂ©paration des cours, la correction des copies, la rencontre parents-professeur, les rĂ©unions de prĂ©parations entre membres du corps enseignants... Il enseigne dans les lycĂ©es ou dans l'enseignement supĂ©rieur BTS, universitĂ©s, classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles. Assurant un service d'enseignement, le professeur agrĂ©gĂ© participe Ă©galement Ă toutes les actions d'Ă©ducation que lui confĂšre son poste comme l'accompagnement individualisĂ© des Ă©lĂšves, leur Ă©valuation et conseille les Ă©lĂšves sur leur choix d' principales compĂ©tences et qualitĂ©s Ă avoirĂtre professeur agrĂ©gĂ© nĂ©cessite d'avoir certaines compĂ©tences et qualitĂ©s avoir la vocation ;maĂźtriser les savoirs de sa ses disciplines de spĂ©cialisation ;aimer enseigner et transmettre ses connaissances ;faire preuve de pĂ©dagogie ;ĂȘtre patient et motivĂ© ;avoir un bon relationnel ;savoir travailler en Ă©quipe ;maĂźtriser les mĂ©thodes d' conditions de travailLes professeurs agrĂ©gĂ©s doivent enseigner 15 heures de cours. Mais le mĂ©tier ne se limite pas à ça. PrĂ©paration de cours, rĂ©unions, rencontre avec les parents, activitĂ©s pĂ©dagogiques, corrections de copies... La vie de professeur n'est pas un long fleuve tranquille, car il est souvent sollicitĂ© pour d'autres problĂšmes qui dĂ©passent ses fonctions de simple enseignant. Si le professeur agrĂ©gĂ© enseigne l'EPS Ă©ducation physique et sportive, il aura 17 heures de cours hebdomadaires Ă assurer dont 3 heures rĂ©servĂ©es Ă l'association sportive de l'Ă©tablissement scolaire, ainsi qu'Ă l' devenir professeur agrĂ©gĂ© ?Pour devenir professeur agrĂ©gĂ©, le candidat doit tout d'abord possĂ©der un niveau master et justifier de cinq ans d'expĂ©rience dans les services publics. L'agrĂ©gation est un concours ouvert en interne mais aussi en externe. Des Ă©preuves Ă©crites puis orales sont Ă passer dans son domaine de spĂ©cialisation. Une fois le concours obtenu, le professeur reste une annĂ©e en stage rĂ©munĂ©rĂ© avant d'ĂȘtre dĂ©finitivement titularisĂ©. Le concours de l'agrĂ©gation est beaucoup plus difficile Ă obtenir que le CAPES. Il est parfois nĂ©cessaire de le tenter plusieurs fois avant de l'obtenir, et les nombres de places sont trĂšs salaire dâun professeur agrĂ©gĂ©Une fois titularisĂ©, un professeur agrĂ©gĂ© dĂ©butant gagne 2334 euros brut mensuels. En fin de carriĂšre, son salaire peut atteindre les 4555 euros bruts par perspectives dâĂ©volution dâun professeur agrĂ©gĂ©Tout au long de leur carriĂšre, les professeurs peuvent acquĂ©rir de nouvelles connaissances et compĂ©tences grĂące Ă la formation continue. Un professeur peut Ă©galement Ă©voluer en passant un concours afin de devenir directeur d'Ă©tablissement, inspecteur de l'Ă©ducation nationale ou encore inspecteur d'acadĂ©mie. Il peut aussi demander une affectation dans un autre Ă©tablissement, devenir professeur certifiĂ©, enseigner Ă l'Ă©tranger ou encore devenir formateur au sein d'un GRETA groupement d'Ă©tablissements.Entreprises qui emploient des professeurs agrĂ©gĂ©slycĂ©es ;universitĂ©s ;grandes Ă©coles ;sections de mĂ©tier expliquĂ© Ă ma mĂšreâTravailler moins pour gagner plus, voilĂ mon mĂ©tier maman ! GrĂące Ă mon agrĂ©gation, j'assure moins d'heures de cours pour un salaire supĂ©rieur Ă celui d'un collĂšgue non agrĂ©gĂ©. Mais je fais le mĂȘme travail prĂ©paration des cours, correction des copies, rencontre avec les parents, rĂ©unions pĂ©dagogiques... Je dois parfois aussi gĂ©rer des problĂšmes de discipline, de comportements voire de dĂ©tresse sociale. J'enseigne, j'aide, j'Ă©duque parfois, mais surtout je transmets mes connaissances et tente de jouer un rĂŽle dans l'avenir de mes Ă©lĂšves. Un mĂ©tier de passion et une vraie vocation !
SĂ©ries technologiques On sait, en effet, que la notion d'humanitĂ©, englobant, sans distinction de race ou de civilisation, toutes les formes de l'espĂšce humaine, est d'apparition fort tardive et d'expansion limitĂ©e. LĂ mĂȘme oĂč elle semble avoir atteint son plus haut dĂ©veloppement, il est nullement certain - l'histoire rĂ©cente le prouve - qu'elle soit Ă©tablie Ă l'abri des Ă©quivoques ou des rĂ©gressions. Mais, pour de vastes fractions de l'espĂšce humaine et pendant des dizaines de millĂ©naires, cette notion apparaĂźt totalement absente. L'humanitĂ© cesse aux frontiĂšres de la tribu, du groupe linguistique, parfois mĂȘme du village ; Ă tel point qu'un grand nombre de populations dites primitives se dĂ©signent d'un nom qui signifie les "hommes" ou parfois - dirons- nous avec plus de discrĂ©tion "les bons", "les excellents", "les complets, impliquant ainsi que les autres tribus groupes ou villages ne participent pas des vertus - ou mĂȘme de la nature humaine, mais sont tout au plus composĂ©s de "mauvais", de "mĂ©chants", de "singes de terre" ou "d'Ćufs de pou" [....]. Dans les Grandes Antilles, aprĂšs la dĂ©couverte de l'AmĂ©rique, pendant que les Espagnols envoyaient des commissions d'enquĂȘte pour rechercher si les indigĂšnes possĂ©daient ou non une Ăąme, ces derniers s'employaient Ă immerger des blancs prisonniers afin de vĂ©rifier par une surveillance prolongĂ©e si leur cadavre Ă©tait ou non, sujet Ă la putrĂ©faction. Cette anecdote Ă la fois baroque et tragique illustre bien le paradoxe du relativisme culturel que nous retrouverons ailleurs sous d'autres formes c'est dans la mesure mĂȘme oĂč l'on prĂ©tend Ă©tablir une discrimination entre les cultures et les coutumes que l'on s'identifie le plus complĂštement avec celles qu'on essaye de nier. En refusant l'humanitĂ© Ă ceux qui apparaissent comme les plus "sauvages" ou les plus "barbares" de ses reprĂ©sentants, on ne fait que leur emprunter une de leur attitude typique. Le barbare c'est celui qui croit Ă la barbarie. Claude LĂ©vi-Strauss, Race et histoire 1961 Pour expliquer ce texte vous rĂ©pondrez aux questions suivantes qui sont destinĂ©es principalement Ă guider votre rĂ©daction. Elles ne sont pas indĂ©pendantes les unes des autres et demandent que le texte soit d'abord Ă©tudiĂ© dans son ensemble. DĂ©gagez lâidĂ©e principale du texte et les Ă©tapes de lâargumentation.â a Comment expliquer que la notion d'humanitĂ© soit d'inspiration tardive ? b Qu'est-ce qui entrave sa prise en compte? Peut-on dire que le comportement des Espagnols et des AmĂ©rindiens illustre la notion de relativisme culturel. Commentez la derniĂšre phrase du texte " Le barbare c'est d'abord celui qui croit Ă la barbarie". Portrait d'une femme du peuple Hamar, Ethiopie de Pascal Mannaerts 09/11/2012 CORRIGE Remarques gĂ©nĂ©rales â Le sujet-texte ne doit pas ĂȘtre choisi par "dĂ©faut". Ce n'est pas parce qu'il y a un texte prĂ©cĂ©dant un questionnement que l'exercice serait plus facile que la dissertation. Le sujet-texte exige d'avoir des connaissances philosophiques et des compĂ©tences argumentatives. Sans cela l'Ă©lĂšve court Ă la fois le risque de paraphraser le texte sans vĂ©ritablement le comprendre, et de rester au niveau de l'opinion non critique pour ce qui est du commentaire du texte. â L'objectif de l'exercice est d'expliquer et de commenter de façon rigoureuse et mĂ©thodique un texte philosophique. â Il est important d'ĂȘtre rigoureux et mĂ©thodique dans cet exercice. Le premier moment de la lecture mĂ©thodique consiste Ă dĂ©gager une grille de comprĂ©hension globale du texte. A. ComprĂ©hension globale du texte 1. DĂ©gagez l'idĂ©e principale du texte et les Ă©tapes de l'argumentation. ThĂšme la barbarie Question posĂ©e par le texte Qu'est-ce qu'un barbare . ThĂšse Le barbare c'est celui qui croit Ă la barbarie. Le barbare n'est pas l'homme dĂ©pourvu de toute culture qui vivrait dans un Ă©tat proche de l'animalitĂ© opinion commune, le barbare c'est l'homme qui utilise l'argument de la diffĂ©rence culturelle pour exclure l'autre de l'humanitĂ©. Ătapes de l'argumentation plan du texte Le texte se divise en trois parties - 1° partie lignes 1 Ă 7 - L'histoire montre que rien n'est moins Ă©vident que l'universalitĂ© de l'idĂ©e d'humanitĂ©. L'idĂ©e d'une humanitĂ© universelle est rĂ©cente, relative Ă certains groupes humains, elle est fragile et peut toujours ĂȘtre remise en question. - 2° partie lignes 7 Ă 17 - DĂ©finition de l'ethnocentrisme. C. LĂ©vi-Strauss prend en exemple la rencontre des Espagnols et des AmĂ©rindiens XV° siĂšcle. - 3° partie lignes 18 Ă 24 - ThĂšse du texte Le relativisme culturel la diversitĂ© des cultures peut conduire paradoxalement Ă la barbarie. DĂ©finition de la barbarie. B. Explication dĂ©taillĂ©e du texte 2. a Comment expliquer que la notion d'humanitĂ© soit d'inspiration tardive ? b Qu'est-ce qui entrave sa prise en compte? - a La notion d'humanitĂ© est d'inspiration tardive. L'histoire montre que les groupes humains ont vĂ©cu pendant des siĂšcles, isolĂ©s, repliĂ©s sur eux-mĂȘmes, pensant qu'ils Ă©taient les seuls reprĂ©sentants de l'humanitĂ©. Ils ont ainsi construit des dĂ©finitions de l'humanitĂ© Ă partir de leur propre expĂ©rience et de la reprĂ©sentation qu'ils se faisaient d'eux mĂȘmes. C'est le dĂ©veloppement des Ă©changes sur l'ensemble de la planĂšte qui a permis que la construction de la notion d'humanitĂ© que nous connaissons aujourd'hui. - b Ce qui constitue un obstacle Ă la construction d'une notion universelle d'humanitĂ© c'est le constat de la diversitĂ© des cultures. Les valeurs, les coutumes et les traditions, les comportements collectifs diffĂšrent selon les groupes humains. 3. Peut-on dire que le comportement des Espagnols et des AmĂ©rindiens illustre la notion de relativisme culturel. Le relativisme culturel consiste Ă affirmer la diversitĂ© des cultures, ainsi que leur Ă©gale valeur. Que ce soient les Espagnols ou les Indiens, chacun des deux peuples est persuadĂ© d'ĂȘtre le seul reprĂ©sentant de l'humanitĂ©. Aucun des deux peuples n'envisage qu'il puisse exister une autre culture que la sienne. Ainsi confrontĂ© Ă la diffĂ©rence de l'autre chacun cherche Ă savoir Ă qui ou Ă quoi il a affaire. - Les Espagnols se demandent si les Indiens sont des hommes ou des animaux ? Pour cela il est crucial de dĂ©terminer si les Indiens ont ou non une Ăąme. - Les Indiens se demandent si les Espagnols sont des hommes ou des dieux immortels ? Pour cela il est important de savoir leur corps est sujet Ă la putrĂ©faction comme eux ou non comme les dieux. Que ce soient les Espagnols ou les Indiens, chacun se comporte Ă l'Ă©gard de l'autre groupe comme s'il n'appartenait pas Ă l'humanitĂ©. Il n'est donc pas question de relativisme culturel. Si les pratiques de chacun des deux groupes peuvent nous rĂ©vulser, il ne s'agit pas de cruautĂ©. Pour nous l'assassinat et la torture sont des actes condamnables car nous mettons en oeuvre dans notre jugement une reprĂ©sentation universelle de l'homme. Des deux cĂŽtĂ©s, les victimes sont pour nous avant tout des ĂȘtres humains. Ce n'est pas le point de vue des Espagnols ou des Indiens. C. Discussion de la thĂšse du texte 4. Commentez la derniĂšre phrase du texte " Le barbare c'est d'abord celui qui croit Ă la barbarie". La discussion ou question de rĂ©flexion 4 succĂšde aux questions de comprĂ©hension 1 et d'explication dĂ©taillĂ©e 23 du texte. Elle a pour objectif d'ouvrir une discussion ordonnĂ©e et argumentĂ©e qui prend comme point d'appui, la thĂšse dĂ©veloppĂ©e dans le texte. Il est donc nĂ©cessaire dans un premier temps, de bien comprendre le texte en dĂ©gageant la thĂšse et le plan de l'argumentation. Ce n'est qu'ensuite que l'on pourra se lancer dans le travail de rĂ©flexion et de rĂ©daction, spĂ©cifiques Ă cette question. Il faut donc respecter impĂ©rativement l'ordre des questions. Introduction Dans l'actualitĂ© nous sommes sans cesse tĂ©moins d'actes que l'on peut qualifier de barbares. Mais qu'est-ce qu'un barbare ? Dans ce texte Claude LĂ©vi-Strauss remet en question l'opinion courante qui voudrait que le barbare soit celui qui par ses actes se place de lui-mĂȘme hors de l'humanitĂ©. Or il s'avĂšre que seuls les hommes sont capables d'actes inhumains, d'actes de barbarie. Ce dont tĂ©moigne l'histoire de l'humanitĂ©. Refuser de penser la barbarie comme trouvant son origine dans l'humanitĂ© mĂȘme c'est paradoxalement consentir Ă la barbarie. Le barbare c'est ainsi "celui qui croit Ă la barbarie". I. La dĂ©finition courante le barbare c'est celui qui fait preuve de brutalitĂ© ou de bestialitĂ© Claude LĂ©vi-Strauss dans son ouvrage Race et histoire, nous rappelle que l'Ă©tymologie grecque du mot barbare renvoie Ă la confusion et Ă l'inarticulation du chant des oiseaux par opposition au langage humain qui possĂšde lui une valeur signifiant. Par suite ce mot dĂ©signera celui qui est Ă©tranger, celui dont la langue n'est pas comprĂ©hensible. De mĂȘme le mot sauvage souvent utilisĂ© comme synonyme du mot barbare, tire son origine de sylva qui dĂ©signe ce qui vient de la forĂȘt. Le sauvage ou le barbare c'est donc celui que l'on renvoie du cĂŽtĂ© de la nature, hors de la culture et de la civilisation. De la mĂȘme façon le langage courant relie la barbarie Ă l'animalitĂ© Ă laquelle on associe la brutalitĂ© et la violence. Le barbare est alors celui qui, par ses actes violents, se place hors de l'humanitĂ© pour entrer dans l'animalitĂ©. II. Mais cette premiĂšre dĂ©finition n'est pas satisfaisante. Seuls les hommes commettent des actes barbares. En effet il n'existe pas, par dĂ©finition, d'homme en dehors de la culture et de la civilisation. Personne ne conteste qu'il y ait de la barbarie dans notre monde. Mais peut-on affirmer qu'il existe des ĂȘtres humains qui vivraient Ă l'Ă©tat de nature, en dehors de toute culture ? Tous les hommes sans exception arrivent au monde dans la culture et possĂšdent une culture. La culture c'est Ă la fois l'ensemble de valeurs et de productions qui constituent le monde dans lequel nous vivons, mais c'est aussi le processus de formation et de dĂ©veloppement qui permet Ă tout ĂȘtre humain de rĂ©aliser ce qu'il est un ĂȘtre humain. En effet ce qui fait la spĂ©cificitĂ© de l'homme et le distingue des autres espĂšces animales, c'est que l'homme ne naĂźt pas homme, il le devient. L'homme doit apprendre Ă ĂȘtre humain. Il reçoit son humanitĂ© en hĂ©ritage. L'hĂ©rĂ©ditĂ© ne suffit pas. Ainsi si la culture est la caractĂ©ristique de l'homme, il n'y a pas d'un cĂŽtĂ© les ĂȘtres "cultivĂ©s" ou "civilisĂ©s" et de l'autre les "barbares" ou les "sauvages". Il n'y a que des hommes. Ainsi lorsque nous attribuons Ă l'animal des comportements tels que la cruautĂ©, ou la barbarie nous lui attribuons en fait des comportements que nous observons avant tout chez l'homme. L'animal n'est ni cruel, ni barbare. Seul l'homme est paradoxalement capable d'actes inhumains, de barbarie. III. DeuxiĂšme dĂ©finition de la barbarie "Le barbare c'est celui qui croit en la barbarie" Si le barbare est dĂ©sormais un ĂȘtre humain comme nous, nous aimerions que celui-ci soit au moins un ĂȘtre dĂ©pourvu de tout jugement et de toute raison. Ce la nous rassurerait de voir dans celui qui commet des actes de barbarie un malade, un pervers pervers, un ĂȘtre sous influence et irresponsable, ceux-lĂ mĂȘme que mettent en scĂšne les sĂ©ries criminelles que nous voyons Ă la tĂ©lĂ©vision. Or le barbare n'est pas dĂ©pourvu de raison ou de jugement. Bien au contraire c'est celui qui a ses raisons de refuser la diffĂ©rence culturelle de l'autre. C'est celui qui armĂ© de pseudosciences, hiĂ©rarchise les cultures et affirme la supĂ©rioritĂ© de son peuple, de son groupe sur les autres. Au nom de cette supĂ©rioritĂ© tout est alors permis, de la simple remarque raciste, au crime le plus atroce. Le barbare c'est donc avant tout "l'homme qui croit en la barbarie". IV. L'histoire de l'humanitĂ© raconte la part inhumaine de l'homme Ce que l'histoire qualifie aujourd'hui de barbarie ce sont les crimes de masse, les guerres, les gĂ©nocides, qui conduisent Ă l'extermination de peuples entiers au seul prĂ©texte que ces peuples n'auraient pas le droit d'appartenir Ă l'humanitĂ©. Toute l'histoire de l'humanitĂ© ne fait que raconter l'inhumanitĂ© de l'homme. On peut citer en exemple la colonisation de certains peuples par d'autres. Celle-ci a pour raison ou motivations la conquĂȘte territoriale ou Ă©conomique, le pillage des richesses des peuples soumis, mais elle se justifie par un discours fondamentalement ethnocentriste, reposant sur la supĂ©rioritĂ© de la civilisation du vainqueur. Nous pouvons aussi citer en exemple l'extermination mĂ©thodique et systĂ©matique des Tziganes et des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Leur seul crime pour leurs assassins et leurs bourreaux Ă©tant d'ĂȘtre ce qu'ils sont, des Tziganes ou des Juifs, ce qui les rend infĂ©rieurs aux Aryens et justifie leur anĂ©antissement. Conclusion L'humanitĂ© est donc paradoxale puisque du fait de la diversitĂ© culturelle qui nous caractĂ©rise l'inhumanitĂ© est toujours en germe dans l'humanitĂ©. Ce qui explique qu'il puisse y avoir des rĂ©gressions. Sachant que c'est un bien fragile, il ne tient donc qu'Ă nous d'ĂȘtre vigilants et de toujours oeuvrer pour l'humanitĂ©. Mots clĂ©s barbarie,Ă©tat de nature, culture, relativisme culturel, ethnocentrisme, humanitĂ©, inhumanitĂ©.
9Bvq. 191 349 273 23 70 114 270 25 201